Volatilité: le retour de votre meilleur ennemi


Édition du 14 Février 2015

Volatilité: le retour de votre meilleur ennemi


Édition du 14 Février 2015

1. Ne présumez de rien

Les marchés sont imprévisibles et, la plupart du temps, les présomptions des experts ne s'avèrent pas. Par exemple, les attentes inflationnistes annoncées à la suite des politiques monétaires accommodantes des banques centrales ne se sont pas matérialisées. À ce jour, plusieurs pays frôlent plutôt la déflation.

2. Quand vous vendez, quelqu'un achète

La baisse du prix des actions reflète un niveau de risque supérieur. Cela revient à dire que le rendement espéré est aujourd'hui plus élevé. Pourquoi sortir du marché quand tout est en vente ? Quand vous vous débarrassez de vos actions en baisse, quelqu'un les achète ; il s'agit souvent d'un investisseur à long terme.

3. Tenter de synchroniser le marché est périlleux

Le marché peut se remettre aussi vite qu'il a subi une correction. En mars 2009, le moral des investisseurs était à son plus bas. Cela n'a pas empêché le S&P 500 de repartir à la hausse pendant sept mois consécutifs et de gagner presque 80 %. Le market timing [la détermination du moment propice] est un risque rarement payant.

4. Diversifier est une stratégie puissante

Alors que les taux d'intérêt sont quasiment à zéro, la tentation est grande d'ignorer les obligations gouvernementales. En les incluant dans votre portefeuille, vous limitez la volatilité engendrée par les actions. Vous êtes ainsi plus susceptible de maintenir le cap.

5. Rien n'est éternel

Tout comme acheter des actions à prix élevés vous expose à une correction, les vendre lorsque leur prix a chuté peut vous faire manquer la reprise. La modération a toujours sa place.

6. La discipline est récompensée

Il est normal de s'inquiéter de la volatilité. Cependant, une meilleure compréhension des marchés, la diversification et la discipline la rendent plus supportable. Puis arrive un jour où la valeur reprend le dessus ; le soulagement remplace alors l'anxiété.

Rares sont les investisseurs qui aiment la volatilité et ses dangers. Mais en l'absence de risque, d'où proviendrait le rendement ? L'ennemi qu'on connaît n'est-il pas moins dangereux que l'ami qu'on pense connaître ?

1Weston Wellington, Patience pays off et Down to the wire, Dimensional, janvier 2015

2Jim Parker, Living with Volatility, Again et Outside the Flags, Dimensional, octobre 2014

Hélène Gagné , F.Adm.A., est gestionnaire de portefeuille chez Gestion privée PEAK (une division de Valeurs mobilières PEAK) Pl. Fin. et conseillère en sécurité financière chez Gagné, Morin & Associés M.T.L. Elle est auteure du livre Votre retraite crie au secours.

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