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Le plus important fournisseur de téléphonie mobile du pays, Rogers Communications, a dévoilé une faible croissance de son bénéfice, mais conforme aux prévisions à son troisième trimestre. L'amélioration de la rentabilité de ses deux principales divisions a contrebalancé la décroissance des revenus de la téléphonie sans fil et de son service de base en télédistribution.
Pour la période de trois mois terminée fin septembre, Rogers a affiché un bénéfice net de 501M$ ou 0,97$ par action, à peu près stable par rapport au bénéfice de 495M$ ou 0,96$ l’action réalisé à la même période l’an dernier.
Les analystes tablaient en moyenne sur un profit de 0,96$ par action.
Les recettes du géant des télécommunications ont augmenté de 2% à 3,22G$, comparativement à 3,18G$ au même trimestre il y a un an.
Comme il avait été indiqué dans notre chronique hebdomadaire Sur LesAffaires.com cette semaine, les revenus de sa division de téléphonie mobile ont été affaiblis par la transition vers des contrats d’une durée de deux ans plutôt que de trois ans. Ses revenus du sans fil ont ainsi reculé de 2% à 1,85G$.
Par ailleurs, Rogers a aussi souffert du déploiement du service de télédistribution Fibe par Bell et de la vive concurrence en général. Les revenus de son service de câblodistribution ont fléchi de 3% à 452M$, tandis qu’il a perdu au net 39000 abonnés.
La société a par ailleurs maintenu ses prévisions financières pour l’exercice.
Rappelons que la société a nommé Guy Laurence au poste de PDG. M. Laurence entrera en fonction en décembre prochain.
