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La Bourse de Toronto a connu une meilleure semaine que celle de New York, mais les deux principaux marchés ont terminé leur semaine en hausse malgré la volatilité qui persiste depuis des semaines.

Les principaux indices boursiers nord-américains ont cependant connu un léger repli ce vendredi, au lendemain d’un rebond qui a fait prendre presque 300 points au Dow Jones et plus de 200 au TSX.

Plus tôt dans la journée, les marchés européens confirmaient pourtant leur rebond de la veille, mais les indices ont finalement battu en retraite pour afficher une petite perte.

Plusieurs éléments ont tout de même contribué à ramener de l’optimisme sur les marchés selon Charles Huot, directeur général pour les actions institutionnelles chez BMO Marchés des capitaux. « La Chine a réaffirmé son appui à l’Europe et le plan d’austérité de l’Espagne a été adopté de justesse par le parlement », a-t-il relaté.

Semaine positive

Au final, les indices canadiens ont grimpé de 2,6 % cette semaine, et ceux des États-Unis de 1 % malgré le recul enregistré aujourd’hui.

À Toronto, le S&P/TSX s’est replié de 77,58 points vendredi, à 11 671,54 points. Le Dow Jones a lâché 122,36 points à New York, à 10 136,63 points.

Le Nasdaq pour sa part a reculé de 20,64 points, à 2 257,04 points, et le S&P 500 a perdu 13,65 points, à 1 089,41 points.

Le baril de pétrole a diminué de 35 cents américains, à 74,20 dollars américains, et l’or a pris un dollar américain, à 1 212,90 dollars américains.

La devise canadienne a baissé de 0,38 cents américains, à 95,01 cents américains.

À Toronto, le secteur des matériaux de base a fortement contribué, pendant que le secteur bancaire a quelque peu refroidi les investisseurs, selon M. Huot, alors que les banques présentaient leurs résultats trimestriels cette semaine.

Si la BMO a bien fait, explique-t-il, les autres banques canadiennes ont déçu, et particulièrement la Banque Royale, première institution du pays. Pendant ce temps, la Banque Nationale a publié des résultats neutres, de dire M. Huot.

Côté américain, le secteur des télécommunications s’en est bien tiré, a souligné M. Huot, mais du côté de l’industrie pétrolière, les titres ont été malmené par la volonté de l’administration Obama de légiférer de façon sévère pour encadrer le forage en haute mer, suite aux déboires de British Petroleum. Sans oublier qu’hier, le président américain a suspendu toutes les activités de forage dans le Golfe du Mexique, au large de la Virginie et en Alaska.

Entre temps, le titre de Garda World s’est démarqué à Toronto aujourd’hui, avec un gain de plus de 11,5 %, en hausse de 90 cents, à 8,62 $, suite à l’annonce d’un bénéfice qui a plus que doublé au premier trimestre, malgré des revenus en baisse.

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Europe : un rebond en ouverture vite volatilisé

Les marchés asiatiques ont confirmé leur gain des deux derniers jours alors que les principaux indices connaissent une hausse modérée, et les places boursières d’Europe ont failli le faire, après avoir connu une hausse en ouverture de séance qui s’est volatilisée par la suite.

Le FTSE de Londres a perdu 0,13% et le CAC de Paris a reculé pour sa part de 0,29 %. Le DAX de Francfort a gagné 0,15%.

À Tokyo, le Nikkei a terminé la séance de jeudi en hausse de 1,28%.

L’euro a recommencé à perdre des plumes par rapport au dollar américain, en baisse de 0,0093 dollars américains à 1,2269 dollars américains.

Avec la collaboration de Stéphane Rolland