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Les actionnaires de British Petroleum (BP) ne doivent plus savoir où donner de la tête.

Alors que le titre de la compagnie a perdu plus de 6 % à Londres – il a dégringolé de 12 % plus tôt en séance –, il a gagné plus de 12 % à New York jeudi, au lendemain d’un recul de 15 %.

Les investisseurs ont d’abord craint que BP réduise ses dividendes alors que la pétrolière britannique est réputée être généreuse à cet effet. Mais les analystes s’entendent pour dire que la société a suffisamment de liquidités pour assurer les coûts du nettoyage de la marée noire dans le Golfe du Mexique, la pire de l’histoire des États-Unis.

La situation n’a pas déboussolé les investisseurs nord-américain pour autant, puisque les principaux indices boursiers ont tous fortement progressé, Toronto gagnant 1,6 % et New York frisant un gain de 3 %.

Le nombre de demandes initiales de chômage au mois de mai aux États-Unis, la hausse des exportations plus élevée que prévue en Chine et une forte remontée de l’euro semblent motiver les marchés. Mais selon Carlos Leitao, stratège et économiste en chef de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, les investisseurs ont surtout compris qu’ils sont allés trop loin lundi et mardi, deux journées marquées à l’encre rouge.

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Le S&P/TSX a gagné 185,21 points (1,6 %) pendant la séance, terminant sa course à 11 635,85 points. Aux États-Unis, le Dow Jones s’est apprécié de 273,28 points (2,76 %), à 10 172,53 points.

Le Nasdaq a connu une hausse de 59,86 points (2,77 %), à 2 218,71 points. Le S&P 500 a gagné 31,15 points (2,95 %), à 1 086,84 points.

Le baril de pétrole a pris 1,38 dollar US, à 75,76 dollars US, et l’once d’or a baissé de12,30 dollars US, à 1 217,60 dollars US.

La devise canadienne de son côté a gagné 1,26 cent US à 96,99 cents US.

« Les nouvelles en provenance de la Chine et des États-Unis étaient bonnes mais selon moi, elle ne sont pas si majeures. C’est surtout l’absence de mauvaises nouvelles qui a aidé », a observé M. Leitao quelque temps avant la clôture des marchés.

Il admet cependant que l’amélioration des exportations chinoises et la baisse de demandes de chômage aux États-Unis a donné un bon ton à la séance.

En Europe

En après-midi, les principaux indices européens sont en bonne progression. Le maintien du taux directeur par la Banque centrale européenne (BCE) et par celle de l’Angleterre a rassuré les marchés.

Alors que la fin de la séance approche, le DAX de Francfort a avancé de 1,20 % et le CAC de Paris explose de 2,03 %. Le rebond du FTSE de Londres est ralenti par le titre de BP à 0,92 %,

L’euro est en forte hausse et vaut 1,21 dollar américain.

Au Japon, le Nikkei a pris 1,10 % à la fermeture des marchés jeudi.