(Photo: LesAffaires.com)
Le produit intérieur brut (PIB) du Québec s'est contracté de 0,2% en février, lui qui avait fait un bon de 0,9% en janvier.
L'Institut de la statistique du Québec (ISQ) attribue cette diminution au repli de 0,6% des industries productrices de biens. «La production des industries de services est demeurée stable en février», note l'Institut.
L'agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse (-1,7%), la construction (-2,0%) et la fabrication (-1,5%) ont diminué leur niveau d'activité. En revanche, l'extraction minière, l'exploitation en carrière et l'extraction de pétrole et de gaz (+6,5%) et les services publics (+3,4%) ont augmenté leur production.
«Après le bond d’une ampleur rarissime en janvier, les indicateurs pointaient vers un repli en février, si bien que le rapport de ce matin ne constitue en rien une surprise», écrit Marc Pinsonneault, économiste principal à la Banque Nationale (Tor., NA).
Ce dernier ajoute que même si le PIB réel québécois fléchissait de nouveau en mars, la performance de l'économie de la province au premier trimestre demeurerait fort respectable. «Il n’y a donc pas lieu de remettre en question pour le moment notre prévision d’une croissance économique en 2016 supérieure à celle connue en 2015 (1,1%), pour autant que les exportations progressent et que les investissements des entreprises se stabilisent», dit-il.
Selon la Banque Nationale, les indicateurs sont plutôt mitigés pour mars (baisses de l’emploi, des ventes au détail, des ventes manufacturières, des mises en chantier de logements, mais hausse du volume d’exportations internationales de biens et des ventes de maisons existantes).
