Le marché est également "revenu quelque peu sur son interprétation négative (du déficit commercial record) chinois de la veille qui, s'il a pu suggérer un fléchissement de l'activité économique en Chine, (...) ouvre aussi probablement la voie à davantage de mesures de relance dans le pays", ce qui entraîne un regain d'optimisme des investisseurs, a analysé M. Flynn.
La Chine a enregistré en février son plus important déficit commercial en plus d'une décennie, de 31,48 milliards de dollars.
Le fait que "les besoins de la Chine en matières premières se maintiennent (au plus haut) rend peu probable un glissement plus important des cours du brut", ont aussi souligné les experts de Commerzbank, les investisseurs saluant des importations record de pétrole en Chine le mois dernier, à 23,64 millions de tonnes pour un montant de 19,47 milliards de dollars.
Des tensions toujours vives entre l'Iran et les pays occidentaux, qui soupçonnent Téhéran de développer un programme nucléaire à visée militaire, soutenaient par ailleurs les cours du brut.
L'UE a décidé en janvier un embargo contre le brut iranien, obligeant ses pays membres à chercher des sources d'approvisionnement alternatives, ce qui alimente les tensions sur les marchés pétroliers.