Le pétrole en net recul

Publié le 04/04/2012 à 15:15

Le pétrole en net recul

Publié le 04/04/2012 à 15:15

Par AFP

Les cours du pétrole se sont fortement repliés mercredi à New York, plombés par l'annonce d'un fort rebond des stocks pétroliers aux États-Unis et par un renforcement du dollar.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai a perdu 2,54 dollars par rapport à la clôture de mardi, finissant à 101,47 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

En baisse dès l'ouverture, les cours du pétrole new-yorkais ont accéléré leur chute après l'annonce en début de séance d'un nouveau rebond des stocks hebdomadaires de brut aux États-Unis.

Les chiffres du Département américain de l'Energie (DoE) ont fait état d'une progression de neuf millions de barils des stocks de brut aux États-Unis sur la semaine achevée le 30 mars, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 1,9 million de barils seulement.

"Il n'est pas inhabituel de voir une augmentation des réserves au printemps, à l'heure où les raffineries américaines procèdent à des opérations de réorganisation", a commenté James Williams, de WTRG Economics.

"Mais ces chiffres sont exceptionnellement élevés, surtout s'il on prend en compte la hausse (trois fois plus forte que prévu, de 7,1 millions de barils) de la semaine précédente", a-t-il relevé.

Les chiffres publiés mercredi étaient remarquables à d'autres égards, ont par ailleurs observé les analystes.

"Les réserves de brut à Cushing (principal terminal pétrolier aux États-Unis), dans l'Oklahoma (sud), viennent de dépasser le seuil de 40 millions de barils, alors que l'industrie (américaine) fonctionne parfaitement avec seulement la moitié de ce chiffre", a souligné M. Williams.

"L'offre augmente et la demande est à la peine", a commenté de son côté Rich Ilczyszyn, de iiTrader, soulignant que la flambée des prix entamait la demande de produits pétroliers aux États-Unis, en Europe et en Asie, dans un contexte de reprise économique mondiale chaotique.

Selon des chiffres officiels diffusés lundi en effet, la demande en essence aux États-Unis est tombée en janvier à son plus bas niveau en 11 ans pour cette période de l'année.

Les cours du baril continuaient en outre à pâtir de la hausse d'un billet vert revigoré par des commentaires de la banque centrale américaine (Fed), qui semblaient écarter la perspective de nouvelles injections de liquidités.

Cette hausse de la monnaie américaine rend moins attractifs les achats de matières premières libellées en dollars pour les investisseurs munis d'autres devises.

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