La Financière Power a de grandes attentes à l'endroit du marché américain

Publié le 14/05/2014 à 15:27

La Financière Power a de grandes attentes à l'endroit du marché américain

Publié le 14/05/2014 à 15:27

Par La Presse Canadienne

Le président et chef de la direction de Corporation Financière Power (TSX:PWF), Jeffrey Orr, a de grandes attentes à l'endroit du marché américain, qui pourrait, à son avis, devenir son principal vecteur de croissance.

La filiale de Power Corporation (TSX:POW) a bon espoir d'asseoir sa croissance au Canada ainsi qu'en Europe, où elle est présente, mais son grand patron s'est montré particulièrement optimiste à l'égard des États-Unis.

En marge de l'assemblée annuelle des actionnaires, mercredi à Montréal, M. Orr a justifié son enthousiasme en évoquant l'acquisition, en avril, par sa filiale Great-West Lifeco, des activités de services de retraite de la banque J.P Morgan ainsi qu'une amélioration de la situation chez Putnam Investments.

"Nous allons devenir le deuxième plus grand fournisseur (de services de retraite) aux États-Unis, a-t-il expliqué, en point de presse. Nous avons beaucoup de croissance aux États-Unis."

 Quant à Putnam Investments, acquise en 2007, M. Orr a souligné que ses ventes avaient finalement augmenté au cours de l'exercice 2013 après plusieurs années difficiles.

"Les actifs avaient beaucoup diminué avec la crise financière (de 2008), a-t-il rappelé. Les gens avaient retiré l'argent de leurs produits. Avec Putnam, c'est de ne pas changer (...) et de continuer à faire ce que l'on fait."

Par l'entremise de sa filiale Great-West Lifeco, la Financière Power avait mis la main sur Putnam en 2007 pour quelque 4,6 milliards $.

Toutefois, l'actif sous gestion de cette société, qui atteignait 225 milliards $ en 2006, a constamment reculé au fil des années, avant de connaître une hausse de 17 pour cent au cours de l'exercice 2013 pour atteindre 150 milliards $.

"Nous ne faisons pas des choses à court terme, a précisé M. Orr. Ça nous distingue de beaucoup de sociétés. Ça nous a pris plus de temps avec Putnam, mais nous sommes convaincus de connaître du succès."

Longuement questionné par un actionnaire quant à la rentabilité de Putnam Investments, le pdg a été forcé de reconnaître les difficultés traversées par cette société. M. Orr a néanmoins prôné la patience, affirmant que les résultats positifs étaient à venir.

La Financière Power, qui a aussi réalisé l'acquisition d'Irish Life Group, n'écarte pas la possibilité de mettre la main sur d'autres sociétés, même si elle ne compte pas uniquement sur cette stratégie pour accroître sa taille.

"Nous avons toujours les yeux ouverts, a dit M. Orr. C'est difficile de prévoir le moment (pour une acquisition). Nos stratégies ne sont pas basées sur les acquisitions, nous suivons (plutôt) des stratégies basées sur la (croissance) organique."

 

Profits en hausse

La Financière Power a par ailleurs vu ses profits augmenter au premier trimestre, par rapport à la même période il y a un an, grâce à l'amélioration des résultats de ses filiales Great-West Lifeco et Société financière IGM.

Le conglomérat de services financiers a indiqué avoir enregistré un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 467 millions $, ou 66 cents par action, au cours de la période de trois mois terminée le 31 mars, en hausse par rapport à celui de 394 millions $, ou 55 cents par action, réalisé lors de la même période en 2013.

Le bénéfice d'exploitation a totalisé 440 millions $, ou 62 cents par action, comparativement à 407 millions $, ou 57 cents par action, il y a un an.

Les revenus de la Financière Power se sont élevés à 10,58 milliards $, contre 8,15 milliards $ au premier trimestre de l'an dernier.

En plus de ses filiales Great West (TSX:GWO) et IGM (TSX:IGM), la Financière Power détient une participation de 50 pour cent dans Parjointco, qui possède quant à elle une participation de 55,5 pour cent dans Pargesa Holding.

À la Bourse de Toronto, mercredi après-midi, les actions de la Financière Power valaient 34,91 $, en hausse de 18 cents par rapport à leur précédent cours de clôture.

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