Trois anciens dirigeants de SNC-Lavalin ont été acquittés ce vendredi dans une importante affaire de corruption à l'étranger. Un juge de l'Ontario a rejeté les preuves qui avaient formé la base des poursuites, en estimant qu'elles étaient fondée sur des des rumeurs.
Le juge Ian Nordheimer de la Cour supérieure de l'Ontario a statué qu'il avait de sérieuses préoccupations quant aux accusations de fraude et de corruption de corruption d'agents publics étrangers déposées par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) en 2011, rapporte The Globe and Mail.
On parle ici d'une époque où la firme de génie montréalaise tentait d’obtenir la direction d'un mégachantier au Bangladesh, prévoyant la construction d’un pont de six kilomètres au-dessus du Gange, pour 2,9 milliards de dollars US.
«Réduites à l'essentiel, les informations fournies (par la GRC) ne représentent rien de plus que de la spéculation, les ragots et les rumeurs», a conclu le juge Nordheimer dans une décision de janvier qui a fait l'objet d'une interdiction de publication jusqu'au ce vendredi.
Les charges à l'encontre des trois autres accusés, l'ancien vice-président Énergie et Infrastructures,Kevin Wallace, l'ancien vice-président du développement international Ramesh Shah et Zulfiquar Ali Bhuiyan ont donc été levées ce vendredi.