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Le marché canadien de l'emploi a continué de défier la gravité au cours du premier mois de 2017, la création de 48000 postes dépassant nettement les attentes des économistes.

Après la création de 46000 postes en décembre, on aurait pu s'attendre à une correction, souligne dans une note Dawn Desjardins, économiste en chef chez RBC, mais c'est tout le contraire qui s'est produit. L'emploi a progressé de 48000 (+0,3%) en janvier, prolongeant les hausses enregistrées vers la fin de 2016.

C'est un bilan nettement supérieur à ce que prévoiyaient les économistes: ceux-ci tablaient en effet sur la perte de 10000 emplois.

Le taux de chômage a ainsi diminué de 0,1 point de pourcentage pour s'établir à 6,8% en janvier, a révélé vendredi Statistique Canada.

Par rapport à 12 mois plus tôt, l'emploi a augmenté de 276000 (+1,5%), et la majeure partie de cette augmentation a eu lieu d'août à janvier.

Faible variation au Québec

Après avoir augmenté en décembre, l'emploi au Québec a peu varié en janvier. À la suite d'une baisse du nombre de chômeurs (-15000), le taux de chômage a reculé de 0,3 point de pourcentage pour se fixer à 6,2%. Comparativement à janvier 2016, l'emploi au Québec a augmenté de 97000 ou de 2,4%, en raison des hausses enregistrées pendant la deuxième moitié de 2016.

Le taux d'emploi, un indicateur très suivi pour évaluer la santé du marché du travail, est demeuré stable à 60,8% au Québec. À titre de comparaison, il s'est légèrement amélioré en Ontario, passant de 60,8 à 61%.

L'emploi a diminué de 3000 au Nouveau-Brunswick, et se situait à peu près au même niveau que celui observé 12 mois plus tôt. Le taux de chômage a légèrement diminué (-0,4 point de pourcentage) pour s'établir à 8,9% en raison d'une baisse du nombre de personnes actives sur le marché du travail.

L'emploi en Nouvelle-Écosse a augmenté de 4200 en janvier, et le taux de chômage a baissé de 0,6 point de pourcentage pour atteindre 7,7%.