Groupe CGI a dévoilé un bénéfice conforme aux attentes au troisième trimestre, mais a atteint un jalon assez important: ses activités ont généré plus d’un milliard de dollars de liquidités au cours des douze derniers mois, ce qui lui a permis de réduire sa dette de 500M$. Vers 9h55, l'action de CGI gagne 2,5% à 39,42$.
Pour la plus récente période de trois mois achevée fin juin, la société montréalaise a affiché un bénéfice net ajusté de 229,8M$, une hausse de 14,7% par rapport au même trimestre il y a un an.
Le bénéfice par action ajusté s’est établi à 0,72$ par action, une augmentation de 14,3% sur le trimestre comparable de 2013.
Maher Yaghi, de Desjardins Marché des capitaux, tablait sur un profit de 0,69$ par action, mais l’ensemble des analystes sondés par Zacks visaient un bénéfice de 0,72$ par action.
Le bénéfice ajusté exclut certains éléments non récurrents, dont des coûts liés à l’intégration de la société britannique Logica, acquisition réalisée en août 2012.
Les revenus de CGI ont progressé de 3,9% pour s’établir à 2,7G$.
Craintes atténuées
Les analystes surveillaient avec attention les fonds générés par les activités de l’entreprise. Certains avaient mis en doute la capacité de l'entreprise à dégager des liquidités de Logica, la plus importante acquisition de son histoire. Or, CGI a dégagé de ses activités au troisième trimestre des liquidités de 345,9M$, contre 133,2M$ un an plus tôt. Cette performance a permis d’atteindre 1,1G$ de flux monétaires au cours des 12 derniers mois.
CGI a ainsi dépassé les attentes de l’analyste de Desjardins tant sur le plan des revenus que sur le plan des flux monétaires.
M. Yaghi souligne dans une note que les résultats publiés mercredi matin devraient atténuer les craintes quant à la capacité de CGI à dégager des liquidités de Logica.
Carnet de commandes en baisse
Le carnet de commandes a atteint 18,78G$, tandis qu’il s’établissait à 18,75G$ un an plus tôt. Il a toutefois reculé par rapport à mars, où il se situait à 19,48G$.
CGI n'a pas racheté d'actions au cours du trimestre, mais continue de réduire sa dette. À la fin juin, la dette nette s’établissait à 2,4G$, soit un ratio de la dette nette par rapport aux capitaux propres et à la dette de 32,6 %, comparativement à 41,1 % à la fin de juin 2013.
Pour l'heure, l'analyste de Desjardins maintient sa recommandation d'achat du titre et sa cible de 46$. Il croit qu'au niveau actuel, le titre offre un potentiel de rendement attrayant, auquel s'ajoute une éventuelle appréciation découlant d'acquisitions que l'entreprise pourrait réaliser.
