Après avoir connu son meilleur premier trimestre en 14 ans, la Bourse américaine plie l’échine un peu, mais des acheteurs se pointent en fin de séance pour acheter.

Le S&P 500 a fléchi de 1,48 % depuis le sommet de presque quatre ans de 1419, atteint le 2 avril.

« Il n’est pas surprenant de voir les Bourses se replier un peu après de forts gains. On ne sent toutefois pas de fuite. Les caisses de retraite se déplacent d’un secteur ou d’un titre à l’autre. Certains profitent même du repli pour commencer à accumuler des titres cycliques qui profiteraient d’une réaccélération économique de la Chine plus tard en 2012 », explique Benoit Robert, directeur général, ventes, chez Valeurs mobilières TD.

La remontée des rendements obligataires en Espagne à 5,7 %, après une émission d’obligations qui s’est mal vendue, a aussi rappelé que la crise européenne des dettes n’est pas réglée.

Le déclin de 57,3 à 56 de l’indice américain des directeurs d’achat, du secteur des services, en mars, indique que l’économie américaine perd un peu de son élan.

La Bourse de Toronto se replie davantage, suivant la baisse de l’or, de l’argent, du cuivre et du pétrole.

À la clôture, voici les variations :

- Le S&P/TSX perd 1,2 %, à 12178,66

- Le S&P 500 recule de 1,02 %, à 1398,96

- Le Dow Jones cède 0,94 %, à 13074,83

- Le Nasdaq chute de 1,46 %, à 3068,09

- L’or chute de 3,15 %, à 1619,40 $ US l’once d’or.

- Le pétrole perd 2,4 % à 101,47 $ US le baril, à New York.