Les Bourses évoluaient en hausse jeudi à la mi-journée, grâce au vote crucial en Grèce et à un indicateur encourageant aux États-Unis, l'indice vedette Dow Jones (+0,36%) se consolidant autour des 13 0000 points et le Nasdaq prenant 0,64%.
Vers 12h30, le Dow Jones Industrial gagne 45,94 points, à 12.984,61 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 18,91 points, à 2.952,08 points.
À Toronto, l'indice S&P/TSX gagne 28 points ou 0,22 %, à 12 729.
Le Dow Jones avait brièvement passé mardi le cap symbolique des 13 000 points avant de se replier. L'indice phare de la Bourse new-yorkaise n'a pas clôturé au-delà de ce seuil depuis mai 2008.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 grignotait de son côté 0,25% (3,46 points) à 1361,12 points.
La Bourse de New York est en hausse à la faveur de "la combinaison d'un dollar en baisse (face à l'euro), qui permet le retour du goût pour le risque, et des dernières informations en provenance de Grèce", a résumé Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
Après avoir ouvert à l'équilibre, la place new-yorkaise s'est hissée dans le vert à la faveur de l'adoption par le Parlement grec du projet de loi qui définit les modalités permettant de procéder à l'effacement de 107 milliards d'euros de dette détenue par les créanciers privés du pays.
Cette loi va autoriser le lancement d'une opération de restructuration de la dette grecque inédite par son ampleur dans l'histoire financière, dans le but de réduire la dette publique du pays à 120% du PIB d'ici 2020, contre plus de 160% actuellement.
Dans le sillage de cette avancée sur le front de la dette, les valeurs financières évoluaient dans le vert: Bank of America prenait 0,94%, Citigroup 1,14%, Goldman Sachs 0,37% et JPMorgan 0,03%.
Reste que "la progression (de Wall Street) est handicapée par les inquiétudes pour la zone euro qui refont constamment surface", ont fait valoir les analystes de Charles Schwab.
"Wall Street adopte une posture prudente", a ainsi noté Karee Venema, de Schaeffer Investment Research.
Aux États-Unis, la principale information économique de la journée restait les chiffres des inscriptions hebdomadaires au chômage, qui se sont maintenues à leur plus bas niveau depuis début mars 2008 lors de la semaine du 12 au 18 février.
Selon les économistes de Charles Schwab, les inscriptions au chômage "restent inchangées" par rapport à la semaine précédente, bien que légèrement inférieures aux attentes.
Du côté des valeurs, le géant de l'informatique Hewlett-Packard (HP) chutait de 4,39% à 27,67 dollars, sanctionné pour des résultats trimestriels une nouvelle fois en recul.
Dans le reste du secteur, Dell gagnait 1,98% à 17,49 dollars, Apple 0,66% à 516,36 dollars et IBM 2,57% à 198,85 dollars.
Google cédait 0,32% à 605,97 dollars, alors que se multiplient les critiques de sa nouvelle politique de confidentialité, la dernière en date venant des ministres de la Justice d'une quarantaine d'Etats et territoires américains.
Le groupe pharmaceutique Vivus s'envolait de 88,43% à 19,88 dollars grâce à un avis favorable des autorités américaines ouvrant la voie à un nouveau médicament contre l'obésité.
Sears décollait de 19,79% à 62,38 dollars après avoir annoncé une perte trimestrielle de 2,4 milliards de dollars.
Le marché obligataire évoluait à la hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans progressait à 2,026% contre 2,005% mercredi soir et celui à 30 ans reculait à 3,167% contre 3,149%.
Avec AFP
