Alimentation Couche-Tard conserve la confiance des analystes malgré un dernier trimestre difficile. Photo : lesaffaires.com
Que faire avec les titres d'Alimentation Couche-Tard, Celestica et Banque Scotia ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.
Alimentation Couche-Tard (Tor., ATD.B)
Malgré un bénéfice 34 % inférieur aux prévisions au troisième trimestre clos le 31 janvier, Alimentation Couche-Tard conserve la confiance des analystes, car le quatrième exploitant de dépanneurs en Amérique du Nord accroît ses ventes comparables aux États-Unis et au Canada et gère bien ses dépenses, dans une conjoncture difficile. Quatre d¹entre eux ont réduit leur cours-cible d¹un an d¹une fourchette de 23,50 à 25 $ à une autre de 21 à 23 $. Michael Van Aelst, de TD Newcrest, qui avait prédit la baisse de 19 % du bénéfice trimestriel d¹Alimentation Couche-Tard, juge que le recul de son titre en fait une occasion d'achat et maintient son cours-cible de 25 $. De plus, les faibles marges sur les ventes d¹essence dont souffre l'ensemble de l¹industrie pourraient susciter des occasions d¹acquisition au prix souhaité par Alimentation Couche-Tard. D.B.
Celestica (Tor., CLS)
Après avoir triplé depuis un an, le titre du fabricant de composantes électroniques Celestica a perdu sa valeur d'aubaine. Gus Papageorgiou, analyste de Scotia Capitaux, n¹en recommande plus l¹achat parce que son évaluation en Bourse a rattrapé celle de ses rivaux. Celestica présente un meilleur bilan et est plus rentable que ses rivaux, mais la croissance de ses revenus et de ses bénéfices est inférieure, ce qui freinera l'appréciation de son titre en 2010. M. Papageorgiou prévoit toujours que
Celestica puise dans ses liquidités de 300 millions de dollars américains pour réaliser des acquisitions dans l'industrie médicale et verser un premier dividende de 0,25 $ par action, à la fin de 2010. D.B.
Banque Scotia (Tor., BNS)
La Banque Scotia a dévoilé mardi des résultats trimestriels supérieurs aux attentes des analystes qui ont quand même déplu dans l’immédiat aux investisseurs qui attendaient, semble-t-il, une performance encore meilleure. Jason Bilodeau, analyste de TD Newcrest, juge cependant les chiffres satisfaisants compte tenu notamment des pertes sur prêts moindres que prévu et il maintient sa recommandation d’achat. Michael Goldberg, de Valeurs mobilières Desjardins, hausse même sa cible de 50 à 52,50$ à la suite de ces résultats. Moins optimiste, Mario Mendoca, de Genuity Capital, s’inquiète du faible volume de prêt de la banque qui devrait réduire la croissance des profits dans les prochains trimestres. J.-F.C.
