Photo : Gildan
Que faire avec les titres de BMTC, Groupe Canam et Gildan ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.
Groupe BMTC (Tor., GBT.A)
Lors de la présentation de ses résultats financiers du 2e trimestre le 5 août dernier, BMTC, le propriétaire de Brault et Martineau, a souligné que les ventes de juin et juillet étaient décevantes. Stephen MacLeod, analyste de BMO Marchés des capitaux, demeure toutefois optimiste pour les actionnaires du détaillant de meubles et d’électroménagers. D’abord, BMTC vient d’augmenter son dividende de 20% pour atteindre 24 cents par action. Ensuite, la valeur du titre sera soutenue par une politique «agressive» de rachat d’actions. Finalement, le détaillant est bien établi au Québec et ses états de compte au chapitre du contrôle des coûts sont excellents, conclut l’analyste. À son 2e trimestre, BMTC a dégagé une marge bénéficaire de 14,5% alors que M. MacLeaod prévoyait 12,8%. L’analyste élève son cours-cible qui passe de 20$ à 25$. S.R.
Groupe Canam (Tor., CAM)
La conjoncture sera encore défavorable au Groupe Canam pour les deux prochains trimestres, prédit Lelio Lato, analyste de l’Industrielle Alliance. Pour cette raison, M. Lato abaisse sa recommandation de «suggère fortement d’acheter» à «acheter». Il croit aussi que l’achat de deux usines de tablier métallique aux Etats-Unis auprès de Commercial Metals Company (annoncé le 4 août) n’apportera pas une grande croissance pour Canam. L’analyste établit un cours-cible de 10$. S.R.
Vêtements de sport Gildan (Tor., GIL)
Le manufacturier de t-shirts et chaussettes Gildan divulgera les résultats de son troisième trimestre le jeudi 12 août en début de journée. L’attention du marché se concentrera encore une fois sur la stratégie de vente au détail, croit-on chez TD Newcrest. L’analyste Jessy Hayem s’attend à un bénéfice par action de 0,51 $US, alors que les estimés de ses pairs vont de 0,43 à 0,61 $US. Selon Mme Hayem, la force du rebond a pris de court les fabricants et les distributeurs au point que l’offre n’a pas toujours suffi à la demande. M.-C.M.
