Titres en action: T-Mobile, Uber, Lyft, BMW, Alstom, Mitsubishi Motors

Publié le 04/11/2020 à 08:48, mis à jour le 04/11/2020 à 15:50

Titres en action: T-Mobile, Uber, Lyft, BMW, Alstom, Mitsubishi Motors

Publié le 04/11/2020 à 08:48, mis à jour le 04/11/2020 à 15:50

Par AFP

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

L'opérateur télécom américain T-Mobile (TMUS, 115,68$US) va payer 200 millions de dollars au gouvernement américain pour mettre fin à une enquête de l'agence de régulation des télécoms, la FCC, l'accusant d'avoir abusé d'un programme de subventions pour les ménages pauvres. Cette pénalité financière est la plus importante jamais infligée par l'organisme pour solder des poursuites, a souligné la FCC dans un communiqué mercredi. L'enquête concernait au départ Sprint, qui a fusionné avec T-Mobile en avril. La FCC lui reprochait d'avoir empoché des subventions pour environ 885.000 abonnés à un service destiné à aider les ménages à faibles revenus, baptisé Lifeline, alors même qu'ils ne l'utilisaient pas forcément. «Lifeline est essentiel dans notre engagement à offrir des opportunités numériques aux Américains à faibles revenus, et il est particulièrement important que nous tirions le meilleur parti de l'argent des contribuables pour ce programme vital», a commenté le président de la FCC, Ajit Pai, cité dans le communiqué. Les opérateurs qui fournissent leurs services de téléphonie et d'internet au programme Lifeline reçoivent en général une subvention de 9,25 dollars par abonné, qu'ils doivent utiliser comme un rabais. La plupart du temps, ce montant suffit à rendre l'abonnement gratuit pour ses utilisateurs. L'enquête de la FCC a montré que Sprint n'avait pas, conformément aux règles du programme, désabonné les bénéficiaires n'ayant pas utilisé leur téléphone depuis au moins un mois.

 

Les plateformes de réservation de voitures avec chauffeur (VTC) Uber (UBER, 40,96 $US) et Lyft (LYFT, 29,67 $US) s’envolaient à la Bourse de New York mercredi après un référendum clé en Californie préservant leur modèle économique.  L’action d’Uber bondissait de 14 % tandis que celle de Lyft gagnait 13 % peu après l’ouverture de la séance, dans un marché où les titres du secteur technologique, désormais considéré comme une source sûre de revenus, montaient considérablement.  Les électeurs californiens ont approuvé mardi la « Proposition 22 » qui prévoit que les dizaines de milliers de chauffeurs de l’État travaillant en collaboration avec les deux plateformes resteront indépendants, mais aussi qu’ils recevront des compensations: un revenu minimum garanti, une contribution à une assurance maladie et d’autres assurances, en fonction du nombre d’heures travaillées par semaine. « C’est une victoire déterminante pour le “gig economy” (économie à la tâche, NDLR), qui profite en premier lieu à Uber et Lyft », remarque Dan Ives, analyste pour Wedbush. « Les investisseurs s’inquiétaient de voir (...) leur modèle économique remis en cause si la Proposition 22 ne passait pas », remarque-t-il.  Alors que Lyft génère environ 16 % de son chiffre d’affaires en Californie et Uber environ 5 %, les entreprises auraient pu devoir quitter l’État, souligne-t-il. 

 

Le constructeur automobile allemand BMW (BMW, 62,96€) a maintenu mercredi sa prévision d’une forte détérioration de ses résultats annuels et prévenu que la nouvelle vague de restrictions liées au Covid-19 pourrait avoir un impact « sévère » après un bon troisième trimestre. « De nouveaux confinements peuvent avoir un impact sévère sur nos opérations au quatrième trimestre et début 2021 », a averti le patron, Oliver Zipse, lors d’une conférence de presse téléphonique. Si la performance opérationnelle a rebondi entre juillet et septembre, soutenue notamment par le marché asiatique, la prudence sur le quatrième trimestre et 2021 relativise les bons chiffres récemment alignés par les principaux constructeurs automobiles allemands, comme le concurrent Daimler et le géant Volkswagen. « Sur la période de juillet à septembre, la performance de BMW s’est clairement améliorée par rapport à l’impact massif de la pandémie de coronavirus » au deuxième trimestre, explique le groupe. Mais le constructeur haut de gamme s’attend en 2020 à une « baisse significative » de son bénéfice imposable et des ventes de voitures. Le bénéfice net du trimestre est ressorti à 1,8 milliard d’euros, en hausse de 17 % par rapport à 2019 et légèrement supérieur aux attentes des analystes. Le bénéfice d’exploitation (EBIT) est, lui, en baisse de 16 % à 1,9 milliard — décevant le marché — sur fond de diminution de 1 % du chiffre d’affaires, à 26,3 milliards.

 

Le groupe français Alstom (ALO, 37,54 €)a remporté l’appel d’offre pour la troisième ligne de métro à Toulouse, a annoncé mercredi Tisséo, la société des transports en commun de l’agglomération toulousaine. Pour ce marché de 713 millions d’euros hors taxe, Alstom, dont les actionnaires ont appuyé l’acquisition de Bombardier Transport, a été préféré à trois autres candidats : l’allemand Siemens, choisi pour les deux premières lignes, le groupe italo-japonais Ansaldo-Hitachi et l’Espagnol CAF associé au français Thalès. « C’est un grand pas en avant, à un coût moindre que ce qui était prévu initialement. La concurrence a été forte, ce qui a joué sur les prix et permis une pression baissière », a réagi le maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc. Le marché porte sur la construction du matériel roulant, du système automatique et de la maintenance de la ligne à 80 % souterraine, longue de 27 km, dont le financement est estimé à 2,7 milliards d’euros.

 

Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors (7211, 206 JPY) a annoncé mercredi une perte nette pire qu’attendue au deuxième trimestre 2020/21 mais a cependant maintenu inchangées ses prévisions sur l’ensemble de l’exercice, également dans le rouge. Le groupe, qui avait annoncé en juillet un plan de restructuration et d’économies, a subi une perte nette trimestrielle de 33,7 milliards de yens, cinq fois supérieure à celle enregistrée un an plus tôt. Il a aussi accusé entre juillet et fin septembre une perte opérationnelle de 29,3 milliards de yens, contre un petit bénéfice opérationnel de 6,3 milliards de yens sur la même période un an auparavant. Ses ventes ont chuté de 41,6 % à 345,4 milliards de yens sur le trimestre, à cause de l’effondrement de la demande lié à la pandémie, surtout en Europe (-56,2 %), où Mitsubishi Motors avait annoncé en juillet le gel de lancements de nouveaux modèles. Elles ont baissé de 33,2 % en valeur en Asie du Sud-Est, son deuxième marché après le Japon sur lequel le groupe concentre désormais le gros de ses efforts. Sur l’ensemble de son exercice 2020/21, Mitsubishi Motors a maintenu ses prévisions d’une perte nette de 360 milliards de yens, contre une perte limitée à 25,8 milliards de yens en 2019/20. Il table toujours sur une perte opérationnelle de 140 milliards de yens ainsi que sur un chiffre d’affaires en baisse de 35 % sur un an, à 1 480 milliards de yens.

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