Banque Scotia (Tor, BNS, 54,06$) : deux visions de l’international
Le ralentissement de la cadence économique de plusieurs pays émergents d’Asie et d’Amérique latine touche la plus internationale des banques canadienne, la Banque Scotia (Tor, BNS).
Deux analystes ont toutefois des perspectives différentes de l’impact de ce ralentissement sur le titre de la Banque Scotia, bien qu’ils saluent tous les deux la hausse de 6 % de son bénéfice et de 3,6 % de son dividende, au troisième trimestre.
Gabriel Dechaine, de Credit Suisse diminue de 61 à 57 $ son cours-cible pour la Banque Scotiaparce qu’il prévoit une progression de seulement 10 % des prêts internationaux, par rapport à 14 % auparavant.
En conséquence, l’action de la Banque Scotia ne mérite pas plus qu’une plus-value de 5 % par rapport à l’évaluation de ses semblables. « Les multiples d’évaluation des banques d’Amérique latine ont chuté de plus de 10 % depuis quatre mois », précise-t-il.
Peter Routledge, de la Financière Banque Nationale, croit au contraire que le cours de l’action de la Banque Scotia a déjà réagi au ralentissement chinois depuis le mois de mai et que son titre est de nouveau un achat.
« La Banque Scotia a presque perdu toute la prime d’évaluation qu’elle avait envers les titres des autres banques, alors qu’à long terme la diversité de ses revenus sont un avantage, à un moment où les ménages canadiens arrivent à la limite de leur capacité d’emprunt ».
Il hausse son cours-cible de 60 à 61 $ et s’attend désormais à ce que le titre de la Banque Scotia surpasse la performance de celle de l’indice torontois S&P/TSX.