Le bilan financier n'est pas non plus impressionnant. Le niveau d'endettement de Burger King par rapport à ses capitaux propres est élevé à 1,9 contre 0,5 pour le secteur, et son ratio flux de trésorerie/dettes est très faible, à 0,1 comparé à 0,5 pour le secteur.
Toutefois, grâce à ses ratios de croissance et d'élan, l'avenir de Burger King semble plus prometteur. Le rendement de ses capitaux propres et la croissance de sa valeur comptable sont estimés respectivement à 26,9% et 19,5 comparativement à 17% et 13,2% pour son groupe de pairs.
Les chiffres de l'élan des bénéfices trimestriels de Burger King (pour le dernier trimestre, le trimestre actuel et le prochain) sont plus élevés (6,9%, 4,2% et 7,5%) que ceux du secteur (respectivement 1,1%, 1,4% et 1,6% pour les mêmes périodes). Toutefois, la croissance estimée des bénéfices pour l'année à venir, qui est de 17,9% contre 15,2% pour le secteur, reculera l'an prochain à 12,6% contre 16,3% pour le secteur.
Par conséquent, Burger King devrait être un point de mire pour les investisseurs axés sur la croissance dynamique et sur l'élan. Mais pour que ces investisseurs envisagent d'acheter l'action, elle devra réserver beaucoup plus de surprises positives dans ses bénéfices; dans les résultats publiés pour le trimestre le plus récent, Burger King a signalé des bénéfices inférieurs à ceux que la communauté des analystes avaint espérés.
L'acquisition de Tim Hortons va probablement contribuer à la future croissance des bénéfices de Burger King. Entre-temps, toutefois, les investisseurs devraient attendre avant d'investir dans la nouvelle société.
*Catherine Multon est collaboratrice pour Morningstar Canada