D'ici le 10 mai, Mega Brands offre aussi aux porteurs des bons de souscription qui restent l’option de les convertir sans paiement comptant. En échange de ce congé de paiement, les porteurs de bons de souscription obtiendront un moins grand nombre d’actions de la conversion.
Un porteur d'un million de bons par exemple aurait eu à payer 497 000 $ pour les convertir en actions, précise Neils Linsdell.
« Mega Brands offre aux porteurs de recevoir aujourd'hui en actions de Mega Brads l'équivalent de la valeur intrinsèque de leurs bons de souscription, sans avoir à faire de paiemrnt comptant », explique M. Linsdell.
Les porteurs de 23 millions des 110 millions de bons qui restent ont déjà accepté l'offre de Mega Brands. Ce sont Invesco Trimark, Lissom Investment Management, Chiefswood Holdings et Chou Associates Management.
« Cette offre envoie le message que Mega Brands pense pouvoir se passer du capital de 65 M$ qu’aurait fourni la conversion des bons de souscription résiduels et qu'elle croit pouvoir racheter les 52 M$ de débentures qui restent, à même ses flux et son crédit bancaire, en mars 2015 », explique M. Johnson.
Mega Brands émettra moins d’actions que prévu, ce qui devrait faire profiter à ses actionnaires existants du potentiel que recèle le redressement de ses bénéfices.
M. Johnson fait passer son cours-cible de 15 à 16 $, soit 12 fois le bénéfice de 1,35 $ qu’il prévoit en 2014.
L’action de Mega Brands gagne 5,5 % à 14,44 $ mardi. Son titre a presque triplé depuis le 9 mai 2012.
M. Linsdell fait de Mega Brands un titre favori. avec un cours-cible de 17 $, soit 7 fois le bénéfice d'exploitatin prévue en 2014.
À son avis, les investisseurs sous-estiment le potentiel de ventes de ses nouveaux blocs de construction pour filles Barbie.
Pour donner une idée de l'ampleur de sa recapitalisation, le titre de Mega Brands valait l'équivalent de 600 $ à son sommet de 2006.