Les banques : sous-évaluées, mais prometteuses

Publié le 24/03/2011 à 15:33

Les banques : sous-évaluées, mais prometteuses

Publié le 24/03/2011 à 15:33

Les banques ont beau avoir remonté la pente depuis la récession, elles sont toujours sous-évaluées par les investisseurs, souligne Brockhouse Coopers dans un récent rapport.

Les analystes de Brockhouse Coopers soulignent que le Price to Book Ratio (PBR) des banques, soit le coefficient mesurant le rapport entre la valeur de marché des capitaux propres (la capitalisation boursière) et leur valeur comptable, est inférieur à la moyenne historique.

« Les banques sont devenues très abordables à la fin de la récession, puis leur prix a remonté, mais sans atteindre celui d'avant la crise de 2008 », explique Pierre Lapointe, stratège macro chez Brockhouse Coopers.

Selon lui, le PBR est un bon indicatif pour ceux qui souhaitent entrer sur le marché des titres bancaires. Historiquement, lorsque ce ratio atteint son plus bas, on peut s'attendre à ce que les titres bancaires offrent un bon rendement 12 mois plus tard.

« Aux niveaux actuels du PBR, les rendements après 12 mois seraient excellents, avance Pierre Lapointe. Nous recommandons donc une surpondération dans ce secteur. »

Cette sous-évaluation des titres bancaires s'expliquerait principalement par un « dédain des investisseurs pour ce secteur à la suite de la crise financière » puisque le passé récent « a toujours un impact sérieux sur les perceptions des investisseurs sur un secteur en particulier ».

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