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L’acquisition de Motorola Mobility par Google attire l’attention sur les autres sociétés dans le secteur des télécommunications, notamment la finlandaise Nokia. Plus près de chez nous, les investisseurs se demandent si la société canadienne Research In Motion (RIM) pourrait être la cible d’une acquisition.
À Toronto, le titre de RIM a grimpé de 9,5% pour clôturer à 26,59 $.
Pour Jim Suva, analyste de Citigroup’s, l’acquisition de RIM est un scénario peu probable, pour le moment. L’analyste ne voit pas d’acquéreur potentiel alors que Google a jeté son dévolu sur Motorola Mobility, et que Microsoft se concentre sur son partenariat avec Nokia. M. Suva réitère sa recommandation de vente.
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La fin de la glissade
Probable ou non, la spéculation sur une tentative d’acquisition pourrait soutenir l’action de RIM, dont la descente aurait touché un plancher à court terme, estime Kris Thompson, analyste de la Financière Banque Nationale. Entre le début de l’année et la fermeture de vendredi dernier, le titre du fabricant du BlackBerry a perdu 58,5%.
M. Thompson suggère aux investisseurs de ne plus parier que la déconfiture de RIM se poursuivra à court terme. «Il serait prudent de cesser la vente à découvert du titre, pour l’instant», écrit-il.
Rappelons que la vente à découvert consiste à vendre un titre qu’on ne possède pas déjà dans l’espoir de pouvoir se le procurer à un plus faible prix lorsque viendra le temps de remettre le titre en question à son acquéreur. Autrement dit, c’est un pari sur la dépréciation d’un titre. Plus le titre descend, plus on gagne.
D’autres catalyseurs
Outre la rumeur d’une acquisition, RIM pourrait dévoiler des résultats meilleurs que prévu à son deuxième trimestre, qui termine le 27 août, alors qu’elle vient de lancer de nouveaux modèles au début du mois, note l’analyste de la Financière Banque Nationale. La société doit annoncer ses résultats le 15 septembre prochain.
M. Thompson bonifie sa recommandation, qui passe de «sousperformance» à «performance de secteur». La cible sur le parquet new-yorkais est inchangée à 25 $US.
Les violons des analystes ne sont pas accordés lorsqu’ils se penchent sur le cas de RIM. Des 53 analystes qui suivent le titre, 10 émettent une recommandation «achat», 29 en émettent une «conserver» et 14 suggèrent la vente. Leur cours cible moyen sur le parquet torontois est de 33,79$.
