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Un tiers des actionnaires de la prestigieuse banque d'affaires américaine Goldman Sachs ont rejeté vendredi la rémunération de leurs dirigeants lors de leur assemblée générale annuelle à Jersey City (est).
Soumise au vote consultatif des actionnaires, une proposition portant sur les rémunérations (salaire fixe, bonus, stocks-options) versées au titre de 2015 a récolté 34% des suffrages exprimés, selon des résultats provisoires annoncés en séance.
Baptisé "say on pay", ce type de proposition fait florès dans quasiment toutes les assemblées générales des actionnaires des grandes entreprises américaines tenues cette année. Chez JPMorgan Chase, première banque américaine en termes d'actifs, environ 92% des actionnaires avaient approuvé mardi les rémunérations des dirigeants alors qu'un tiers les avait rejetées chez Citigroup, autre fleuron de Wall Street.
L'an dernier, Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs et banquier le mieux payé de Wall Street, avait reçu une rémunération de 30 millions de dollars.
Autre fait marquant: seuls 30% des actionnaires de Goldman Sachs se sont prononcés vendredi contre la séparation des fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général, proposition pourtant soutenue par le puissant cabinet de conseils aux actionnaires ISS. Cette motion portée par les fonds de pension a pour but de pousser à la mise en place des pratiques de bonne gouvernance au sein des entreprises.
Les actionnaires de Goldman Sachs ont par ailleurs rejeté à une large majorité (95,5%) une résolution s'opposant aux parachutes dorés.
