GLV: le fondateur achète une division, un actionnaire s'indigne

Publié le 25/09/2014 à 16:55

GLV: le fondateur achète une division, un actionnaire s'indigne

Publié le 25/09/2014 à 16:55

Par Stéphane Rolland

GLV se défend d’avoir favorisé la famille Verreault. En fait, leur proposition a été faite à défaut d’avoir trouvé un autre acheteur, répond Marc Barbeau, en entrevue en marge de l’assemblée des actionnaires tenue jeudi. « On a déjà essayé de trouver un acquéreur au cours des quatre dernières années », raconte le président de la division Ovivo et celui qui dirigera la nouvelle entité si la transaction est approuvée « Il y a eu des gens intéressés. Certaines démarches ont même été assez loin. L’offre de la famille Verreault est supérieure à tout ce qu’on a eu par le passé. C’est rassurant pour les actionnaires. »

Marc Barbeau défend l’indépendance du conseil qui a pris la décision de vendre. La transaction a été analysée par un comité formé d’administrateurs indépendants. L’entreprise a aussi demandé l’expertise externe de KPMG et de la Banque Nationale, qui ont déterminé que l’offre était juste. De plus, l’industrie dispose de 45 jours pour faire une contre-offre afin de trouver un acheteur disposé à payer davantage.

Malgré le poids de Laurent Verreault dans l’actionnariat, les actionnaires ordinaires auront leur mot à dire, assure M. Barbeau. Pour que l’achat aille de l’avant, la majorité des actionnaires, excluant les membres de la famille Verreault, devront l’approuver.

Le vote de la Caisse de dépôt et placement du Québec (18,68% des actions subalternes), et celui du Fonds de solidarité FTQ (11,08% des actions subalternes) pèseront fortement dans la balance.

Alain Chung n’est pas rassuré par les explications de la direction. Il croit que le délai de 45 jours est trop court pour trouver une contre-offre. « Il n’y en aura certainement pas avec ce délai. »

Un bon prix?

À la une

Table éditoriale avec le PDG de Northvolt: des batteries «made in Québec» avec du contenu d'ailleurs

En table éditoriale avec «Les Affaires», Paolo Cerruti affirme qu'il faudra être patient.

Pierre Fitzgibbon: «Dans la filière batterie, on est rendu trop loin pour reculer»

Édition du 08 Mai 2024 | Les Affaires

Le superministre a rencontré «Les Affaires» en table éditoriale afin de préciser sa vision de la filière batterie.

Filière batterie: le beau (gros) risque

Édition du 08 Mai 2024 | Dominique Talbot

Avec l’arrivée des géants de la batterie, Bécancour est au cœur du plus grand projet économique au Québec.