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Le titre du producteur d’énergie montréalais Boralex(Tor., BLX) a touché un sommet en plus de huit ans jeudi, au lendemain de la publication de ce que l’entreprise qualifie de «meilleure performance trimestrielle de son histoire».
Ben Pham, de BMO Marchés des capitaux, a relevé ses prévisions financières et sa cible pour le titre. Celle-ci passe de 20 à 21$. L’analyste réitère sa recommandation de surperformance.
David Quezada, de Raymond James, a également fait passer son cours cible de 20 à 21$. Il croit aussi que le titre affichera une performance supérieure à son secteur.
L’analyste appuie son analyse favorable de Boralex sur la valorisation attrayante du titre, sa position de chef de file en France, le potentiel de croissance des activités et la possibilité que l’entreprise relève de nouveau son dividende en 2017. Rappelons que Boralex a annoncé en février une hausse de 7,7 % du dividende annuel, à 0,56 $ par action.
Selon les données compilées par Bloomberg, la cible moyenne des analystes pour le titre de Boralex est de 19,97$. Cela équivaut à un rendement potentiel de 11% en fonction de la valeur actuelle du titre.
L'action a touché son plus haut en 52 semaines jeudi. En fait, elle s'est hissée à un sommet en près de huit ans et demi.
Bénéfice nettement supérieur aux prévisions
Pour le trimestre terminé le 31 mars, l’entreprise a accru de 46% ses revenus tirés de la vente d’énergie, à 106M$.
Son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement(BAIIA) ajusté a pour sa part atteint 90,4M$, nettement supérieur à la prévision de 75M$ de l’analyste Ben Pham, de BMO Marché des capitaux, et à la prévision moyenne de 77M$ de l’ensemble des analystes.
La société se montre enthousiaste pour le reste de l’année. «L’exercice 2016 donnera lieu à une solide croissance des résultats d’exploitation du secteur éolien de Boralex», a-t-elle notamment indiqué par voie de communiqué.
Au cours de la téléconférence avec les analystes, l’entreprise dirigée par Patrick Lemaire a précisé avoir complété deux financements importants qui vont accroître sa marge de manoeuvre financière.
