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1. Contexte

Wall Street se montre hésitante mercredi, à l'aube d'une séance riche en indicateurs.

Mardi, Wall Street avait terminé dans le rouge après le discours du nouveau président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell. Devant une commission de la chambre des Représentants et à l'occasion de sa première intervention publique, M. Powell a dressé un tableau très optimiste de l'économie des Etats-Unis, faisant craindre plus de hausses de taux d'intérêt que les trois prévues pour 2018.

Si la croissance et l'inflation augmentent suffisamment sans conséquences financières négatives, il est possible de voir les taux relevés quatre fois, selon Karl Haeling de LBBW. «Mais il reste beaucoup de temps d'ici le quatrième trimestre. Et même si on voit quatre hausses en 2018, cela pourrait simplement réduire leur nombre en 2019», tempère-t-il dans une note.

2. Prévisions

Les indices S&P 500 et Dow Jones se replient de respectivement 0,03% et 0,01%, mais le Nasdaq avance de 0,04% dans les négociations précédant l'ouverture officielle.

Le baril de pétrole Brent, la référence au Québec, cède 0,20% à 66,50$US.

3. À l'étranger

En Asie, les Bourses ont terminé en forte baisse, sur fond d'inquiétudes concernant des hausses plus nombreuses que prévu des taux américains et après un vif ralentissement de l'activité manufacturière en Chine. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong a perdu 1,36%, l'indice composite de la Bourse de Shanghai a reculé de 0,99% et le Nikkei de la Bourse de Tokyo a perdu 1,44%.

En Europe à la mi-séance, le rouge domine. Le CAC 40 de la Bourse de Paris cède 0,44%, le DAX de Francfort baisse de 0,34% et le FTSE 100 de Londres laisse tomber 0,05%.

La France a publié une croissance du produit intérieur brut de 2% en 2017, soit 0,1 point de plus que ce qui avait été préalablement annoncé. Les prix à la consommation ont par ailleurs augmenté de 1,2% en février sur un an.

L'Allemagne a de son côté dévoilé son baromètre GfK, selon lequel le moral des consommateurs allemands devrait se tasser légèrement en mars, altéré par l'incertitude politique persistante. 

4. Agenda

Aux États-Unis, on attend la publication des données sur le PIB du quatrième trimestre, ainsi que l'indice PMI de la région de Chicago et les ventes en suspens de maisons existantes de janvier.

Au Canada, l'indice des prix des matières industrielles ainsi que des matières brutes de janvier sera dévoilé.

5. Titres en action

La Banque Nationale(NA, 63,72$) a dévoilé un bénéfice supérieur aux attentes à son premier trimestre, grâce à la vigueur de l’ensemble de ses secteurs d’activité et au contrôle des coûts. La société dirigée par Louis Vachon a dégagé un bénéfice ajusté de 1,48$ par action, tandis que les analystes visaient 1,42$ l’action. Lisez notre texte complet sur les résultats.

Drew McReynolds, de RBC Marchés des capitaux, présente ses prévisions de résultats du premier trimestre de l'éditeur de Les Affaires, Transcontinental(TCL.A, 24,61$), attendus le 1er mars. M. McReynolds anticipe un recul de 5,1% des revenus, à 478M$. Le bénéfice d'exploitation devrait selon lui s'établir à 87M$. Il prévoit une augmentation de 7,5% du dividende. L'analyste laisse sa recommandation pour le titre à neutre et sa cible à 29$.

Benoit Poirier, de Desjardins Marchés des capitaux, laisse sa recommandation à achat et sa cible à 19$ pour le titre de Héroux-Devtek(HRX, 14,70$) après que l’entreprise de Longueuil eut annoncé l’acquisition de Beaver, un fabricant verticalement intégré de systèmes d’actionnement et de vis à billes pour l’industrie aérospatiale. Cet achat, évalué à 23,5M$US, renforce l’offre de Héroux à titre de fournisseur clé de l’industrie aéronautique, souligne M. Poirier. Ben Cherniavsky, de Raymond James, fait pour sa part passer sa cible pour le titre de 16,50$ à 17$.

Exfo(EXF, 5,68$) annonce l’acquisition du spécialiste français de l’analyse de la performance des réseaux mobiles Astellia. L’entreprise de Québec dit avoir mis la main sur 97,44% du capital et de 95,07% des droits de vote de la société rennoise, dont le chiffre d’affaires s’est établi à 38,6M d’euros(environ 60,5M$CA) en 2017. EXFO entend lancer un retrait obligatoire des derniers actionnaires afin de radier Astellia de la cote de la Bourse Euronext de Paris.

Les analystes reviennent sur les résultats supérieurs aux attentes dévoilés par la Banque Scotia(BNS, 79,88$). Nick Stogdill, de Credit Suisse, hausse sa cible de 86 à 87$, mais laisse sa recommandation pour le titre à neutre, en raison des risques qu’il entrevoit à la fois pour ses activités internationales et canadiennes.