Pfizer (NY., PFE, 33,36 $US) : une période de stagnation temporaire
Vamil Divan, de Credit Suisse, voit toujours des occasions à long terme pour la société pharmaceutique, mais les difficultés à court terme assombrissent l’horizon, croit-il. Il fait donc passer sa recommandation de «surperformance» à «neutre».
La société a pu compter sur les succès de l’Ibrance, un médicament contre le cancer du sein, et du Prevnar, un vaccin antipneumococcique, cours des dernières années. Or, les ventes des deux médicaments sont sous pression, note-t-il. Les efforts en vue d’augmenter les ventes de l’Eucrisa, un traitement contre l’eczéma, n’auront pas un effet suffisant pour justifier une recommandation «surperformance», selon lui. De plus, les brevets du Lyrica, un médicament antiépileptique, et du Viagra, dont la mission n’a plus besoin d’être précisée, devraient expirer dans les 24 prochains mois, ce qui représente un autre frein à la croissance des revenus et des bénéfices.
Pfizer a peu de chances d’échapper à cette morosité grâce à une acquisition, poursuit M. Divan. Il faudrait attendre un peu avant que la société puisse mettre la main sur un gros joueur. Or, une acquisition de taille moyenne ne sera pas suffisante pour faire une différence notable, juge l’analyste.
Sa cible passe de 38 $US à 36 $US.