À surveiller: Open Text, BCE et D2L

Publié le 06/02/2023 à 09:09

À surveiller: Open Text, BCE et D2L

Publié le 06/02/2023 à 09:09

Par Jean Gagnon

BCE (BCE, 61,77 $): en l’absence d’éléments catalyseurs à court terme, l’analyste de Desjardins préfère demeurer sur les lignes de coté

La société de services de télécommunications divulguait ses résultats du 4e trimestre 2022 jeudi dernier, mais alors que ceux-ci correspondaient dans l’ensemble aux prévisions, Jerome Dubreuil, analyste chez Desjardins, s’est surtout arrêté sur les perspectives de la direction pour la prochaine année.

Celui-ci note que les prévisions de la direction se situent dans des fourchettes relativement larges, ce qui reflète les incertitudes de l’industrie devant l’environnement macro-économique, ainsi que devant la réalisation de la fusion entre Rogers et Shaw Communications et de son impact sur l’intensité de la concurrence qu’elle pourrait générer pour eux.

Pour 2023, BCE prévoit que le taux de croissance de ses revenus situera entre 1% et 5% comparativement à l’année précédente, et que celui des bénéfices avant intérêt, impôts et amortissement (BAIIA) sera entre 2% et 5%. Les points milieu de ces prévisions correspondent sensiblement à ceux du consensus des analystes, note Jerome Dubreuil.

La société continue le déploiement de son réseau de fibre optique, ce qui aura pour effet de générer des coûts significatifs à moyen terme, compte tenu que les nouvelles installations rejoignent une clientèle moins grande, comme il s’agit de régions où la population est moins dense, note l’analyste.

La fibre comporte un avantage concurrentiel, mais seulement là où le réseau est déjà installé. BCE, pour compléter son réseau, aura à augmenter ses dépenses en capital durant une plus longue période. En conséquence, le ratio de paiement de la distribution du dividende sera supérieur à 100% pour au moins les deux prochaines années, estime l’analyste. Pour 2023, ce ratio sera de 114%, selon lui.

Le rendement du dividende et la stabilité de l’entreprise sont certes deux facteurs qui plaisent aux investisseurs dans le contexte d’incertitude macro-économique actuel. Mais en l’absence d’éléments catalyseurs à court terme, l’analyste préfère demeurer sur les lignes de côté. Sa recommandation aux investisseurs est de conserver le titre, et son cours cible est de 66,00$

 

 

D2L (DTOL, 10,34 $): elle serait à un ou deux trimestres d’atteindre une rentabilité constante selon l’analyste de la Financière Banque Nationale

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