À surveiller: Jean Coutu, Empire et Aritzia

Publié le 29/06/2017 à 09:48

À surveiller: Jean Coutu, Empire et Aritzia

Publié le 29/06/2017 à 09:48

Par Dominique Beauchamp

Aritzia (ATZ,14,85$): RBC tempère un peu son enthousiasme pour le détaillant de Vancouver

Même si les perspectives de croissance et de rendement à long terme d’Aritzia sont toujours aussi bonnes qu’avant, Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, abaisse le multiple d’évaluation pour s’ajuster à la contraction des multiples de tous les détaillants, en particulier les commerces de vêtements.

Son multiple passe ainsi de 30 à 27,5 fois les bénéfices projetés en 2019, ce qui réduit son cours cible de 23 à 21$.

Étant donné le recul de 7% de l’action depuis son entrée en Bourse à 16$ en octobre, ce cours cible laisse tout de même entrevoir un généreux rebond de 41% du titre d’ici un an.

L’action de la maison de la mode de Vancouver, qui offre ses propres marques de vêtements, est tombée de 23% depuis le sommet de 19,40$ atteint le 13 octobre, dans l’emballement qui a suivi son entrée en Bourse.

Mme Nattel continue de croire qu’Aritzia mérite un multiple élevé étant donné la croissance annuelle composée de ses bénéfices de plus de 20% prévue d’ici 2021, ainsi que le rendement du capital investi prévu de plus de 20%.

L’analyste fait valoir qu’Aritzia est moins chèrement évaluée que la «première de classe» Dollarama, ce qui est juste étant donné le risque plus élevé des vêtements, mais que ses perspectives devraient lui valoir un multiple supérieur à celui de la moyenne des détaillants.

Aritzia prévoit doubler ses revenus d’ici 2021 en ouvrant 6 à 7% plus de magasins chaque année tout en ajoutant à ses ventes en ligne.

Mme Nattel semble aussi préparer ses clients à des résultats peu éclatants au premier trimestre qui sera dévoilé le 12 juillet.

Les revenus et le bénéfice d’exploitation croîtront de 18 à 19%, grâce à l’ouverture de trois nouvelles boutiques, mais le rythme des ventes des magasins comparables ralentira de 12,9 à 10,1%, en partie à cause du mauvais temps.

La marge brute devrait aussi fléchir de 40,5 à 40,3% parce que le détaillant profitera un peu moins du levier de ses revenus sur ses coûts d’occupation et d’achat de marchandises qu’il y a un an.

Le bénéfice par action devrait augmenter de 13% à 0,11$ par action, mais il restera stable à 0,09$, si on inclut l’important bond de la rémunération du plan d’options des dirigeants qui accompagne toute nouvelle entrée en Bourse. Cet impact devrait s’amenuiser à partir de l’an prochain.

 

 

 

 

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