À surveiller: Couche-Tard, Empire, et Netflix

Publié le 23/01/2018 à 08:27, mis à jour le 23/01/2018 à 08:50

À surveiller: Couche-Tard, Empire, et Netflix

Publié le 23/01/2018 à 08:27, mis à jour le 23/01/2018 à 08:50

Par Dominique Beauchamp

Netflix (NLFX, 227,58$US): un trimestre éclatant et un point de bascule prévu en 2018

Mark S.F. Mahaney, de RBC Marchés des capitaux, est si époustouflé par les résultats du quatrième trimestre de Netflix qu’il prédit un point d’inflexion en 2018 et hausse son cours-cible de 250 à 300$US.

Les revenus de 3,3G$US et le bénéfice ajusté de 0,41$US par action du quatrième trimestre ont corroboré ses attentes, mais le bond des abonnés tant aux États-Unis qu’à l’international ont fracassé les prévisions de 53% et de 25%, respectivement.

Les revenus mondiaux de téléchargement de 3,6G$US prévus pour le prochain trimestre représentent une croissance annuelle de 43%, la plus forte en 5 ans.

«La loi des grands nombres n’a visiblement pas d’effet ici», évoque-t-il.

Pour 2018, M. Mahaney prévoit une hausse des revenus de 7% à 16G$US et un bond de 51% du bénéfice ajusté à 2,84$US par action.

L’entreprise devrait atteindre une marge d’exploitation de 10%, soit 1% de moins que son modèle..

Netflix est la société la mieux positionnée pour profiter du déplacement séculaire des téléspectateurs vers la vidéo sur demande, avec huit fois plus d’abonnés payants que son plus proche concurrent et une force d’attraction universelle.

Sa position de tête lui donne le pouvoir d’augmenter ses prix et ses revenus mensuels par abonné, dit-il.

De plus, la rentabilité des activités internationales augmente rapidement, dit-il.

«D’ici 2022, Netflix pourrait dégager un bénéfice ajusté de 15 à 17$US par action propulsant son action à 400$US», écrit-il.

M. Mahaney mentionne au passage, sans s’y attarder, le fait que Netflix prévoit des flux de trésorerie déficitaires de 3 à 4G$US en 2018 en raison des coûts élevés de sa programmation.

 

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