Tout se déroule comme prévu pour SmartREIT, mais cette belle histoire commence à être dispendieuse, croit Endri Leno, de la Financière Banque Nationale.
Ce fonds de placement immobilier(FPI) possède 150 centres commerciaux à travers le pays. M. Leno croit que le parc immobilier est de bonne qualité. L’attrait des magasins Walmart, qui occupe près de 30% de la surface utilisée y est pour quelque chose. La répartition géographique des habitations est également favorable. Seulement 4% de la la surface utilisée se trouve en Alberta, qui souffre du déclin des prix de l’énergie. En comparaison, près de la moitié de la surface se trouve à Montréal, Toronto et Vancouver.
Un an après avoir amorcé le suivi du titre, M. Leno croit toujours que SmartREIT reste l’une des meilleures sociétés de placements immobiliers cotées à la Bourse de Toronto. Néanmoins, le titre n’est plus l’aubaine qu’il était. Son action se vendait à une prime de 5% par rapport à ses pairs. Il s’échangeait à un rabais de 7% quand l’analyste a commencé le suivi.
Il abaisse donc sa recommandation à «performance de secteur », dans l’attente d’un recul qui ouvrirait un nouveau point d’entrée. Il bonifie tout de même sa cible, qui passe de 37$ à 39$. Les investisseurs sont à la recherche de valeur sûre à la suite du Brexit, explique-t-il. SmartREIT profitera de la quête d’une solution de rechange aux faibles rendements obligataires.