À découvrir : Easyhome, le spécialiste de la location de meubles au Canada

Publié le 02/07/2010 à 09:19

À découvrir : Easyhome, le spécialiste de la location de meubles au Canada

Publié le 02/07/2010 à 09:19

Les analystes apprécient les dernières initiatives de la direction de Easyhome, soulignant les tendances positives qui se dégagent des résultats publiés le 27 avril dernier et la qualité des mesures implantées lors du redressement de l’entreprise débuté au troisième trimestre de 2009.

Easyhome est la principale société de location de marchandises au Canada et la troisième en importance en Amérique du Nord. Elle propose à sa clientèle de l’ameublement, des électroménagers et des produits électroniques et informatiques de tout acabit.

Par exemple, un consommateur peut louer la télévision de ses rêves pour ensuite avoir la possibilité d’en faire l’achat. Un agent d'immeubles peut louer du mobilier attrayant pour mettre en valeur un sous-sol négligé et favoriser ainsi la vente d’une propriété. Autre exemple : pour une fraction du coût, un voyageur peut louer une caméra numérique à la fine pointe de la technologie.

Easyhome, qui engrange des revenus annuels de 173,7M$, offre également des solutions de financement par l’entremise des bannières Easyfinancial, qui assurent l’octroi de prêts dans une fourchette de 500$ à 3000$ pour des termes se situant entre 6 et 18 mois.

Easyfinancial, un catalyseur

Selon Stephen MacLeod, de BMO Nesbitt Burns, «la division Easyfinancial agit comme le moteur de croissance de l’entreprise.» Les dirigeants prévoyaient cette année l’ouverture de 20 à 30 kiosques de la bannière Easyfinancial, mais en raison de la forte demande reliée à ce service et de la performance économique qui lui est rattachée, Easyhome prévoit désormais l’ouverture de 50 kiosques en 2010.

Les revenus de cette division financière ont bondi de 158% au premier trimestre, contribuant pour près de 5% aux revenus consolidés et effaçant du même coup le recul de la location de marchandises au niveau canadien. Au cours de cette même période, l’entreprise basée à Edmonton en Alberta a pu compter sur l’ajout de 1811 nouveaux clients. Soulignons également l’amélioration de la qualité du portefeuille de prêts : les mauvaises créances n’ont représenté que 11.7% des revenus de Easyfinancial, comparativement à un ratio de 15.5% au trimestre précédent.

Autre avenue de croissance : les Etats-Unis. Easyhome prévoit l’ouverture de 20 à 25 nouveaux magasins franchisés et de 5 à 10 magasins corporatifs aux États-Unis pour l’année 2010. Au 31 mars 2010, l’entreprise dénombrait 30 succursales aux Etats-Unis (contre 213 au Canada). Les magasins américains performent mieux que ceux du Canada, en raison du fait que la location de marchandises semble un phénomène plus courant aux États-Unis. «la résilience des consommateurs canadiens n’égale pas celle observée aux États-Unis, dans le domaine de la location de biens, du moins», commente M. MacLeod, de BMO Nesbitt Burns.

Prévisions encourageantes

En raison de l’expansion de la bannière Easyfinancial et de l’amélioration des dépenses d’opérations, qui se chiffrent à 57,6% des ventes pour le premier trimestre 2010, M. MacLeod de BMO Nesbitt Burns ajuste ses prévisions de bénéfice par action, qui passent de 1,02$ à 1,05$ pour 2010 et de 1,16$ à 1,21$ pour 2011. Il conserve néanmoins sa note à «performance de marché» tout en haussant son prix cible de 9,00$ à 10,50$.

Sebastian van Berkom, président de Van Berkom et associés, est plus positif. Il dit «s'attendre à ce que l'action se négocie à un minimum de 14$ d'ici deux ans, en fonction d’un bénéfice par action de 1,25$ en 2011 et de 1,40$ en 2012. En accordant un multiple minimal de dix fois les bénéfices pour 2012, le titre pourrait dépasser aisément les 14$. indique-t-il. «Si la direction livre la marchandise et que les bénéfices suivent une courbe ascendante, plusieurs investisseurs seront tentés d’y investir et le titre deviendra ainsi plus liquide.», En date du 27 avril 2010, l'entreprise comptait 10,5 millions d'actions en circulation. Cela se compare par exemple à 1,4 milliard d'action en circulation pour la Banque Royale.

Pour investisseur aguerri

Christian Godin, vice-président principal, actions canadiennes et directeur de la recherche, chez Montrusco Bolton, se montre prudent. «En raison du risque associé à l’effet de levier et au modèle financier adopté par la division Easyfinancial, je ne recommande le titre qu’aux investisseurs avisés.», dit-il. Monsieur Godin confirme son cours cible d’un an à 9,50$ pour le titre, tout en rappelant que l’entreprise verse aussi un dividende annuel de 0,34$ par action.

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