Vive les journalistes en économie !

Publié le 16/06/2014 à 09:45

Vive les journalistes en économie !

Publié le 16/06/2014 à 09:45

Nous avons fait du chemin en matière d’information économique et financière, et c’est de bon augure pour la suite des choses. Même si le Québec ne sera pas plus riche demain matin, et même si ses citoyens vont devoir continuer à étirer leurs dollars, le seul fait de se voir offrir des repères par les journalistes et les médias dédiés à la cause permet d’espérer. Comme société, nous avons atteint une maturité réconfortante à cet égard.

C’est l’essentiel de ce que j’ai dit sur scène, jeudi soir dernier, alors que l’Institut québécois de planification financière (IQPF) me remettait le prix de littératie financière pour 2014.

PLUS : René Vézina remporte le prix de journalisme en littératie financière de l'IQPF

J’en étais évidemment bien heureux et ça m’a donné en même temps l’occasion de saluer bien des collègues qui contribuent à propager une information de qualité. Sans tous les renommer, je vais quand même donner ici un coup de chapeau à mes proches du journal Les Affaires qui contribuent eux aussi à vous guider dans les méandres des finances personnelles, comme François Pouliot, Diane Bérard, Bernard Mooney, Yannick Clérouin et Daniel Germain, sans oublier nos amis du journal Finance et Investissement.

Et du chemin, c’est vrai que nous en avons fait. Lorsque Claude Beauchamp et Jean-Paul Gagné ont relancé Les Affaires au tournant des années 1980, l’information économique francophone, au Québec, demeurait sous alimentée. On en parlait, mais pas beaucoup, pas plus, d’ailleurs, qu’on ne parlait d’argent. Sans être nécessairement mal vu, c’était à tout le moins superflu, sinon douteux. Les gens avaient-ils vraiment besoin de savoir comment fonctionnaient les marchés boursiers ou le va-et-vient des taux d’intérêt ? Et pour les rares intéressés, il y a avait la presse anglophone, le Globe and Mail et les autres, pour les contenter.

Il y a ensuite eu des percées notables. Je me rappelle de Questions d’argent, à Télé-Québec, avec Alain Dubuc et Claude Picher; puis le Devoir économique, section du quotidien du même nom, lancée par Michel Nadeau; La Presse, le Journal de Montréal et d’autres ont ensuite emboîté le pas. En même temps, les réseaux de télévision agissaient pour offrir un regard neuf sur la consommation : pensez seulement à Consommateurs avertis, avec Simon Durivage, à la télé de Radio-Canada.

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