Personne ne voudrait voir revenir cet encombrement de fils suspendus qui permettaient autrefois aux tramways de circuler dans les rues. Les batteries plus efficaces ne sont pas encore au point. Il faudra des années, voire des décennies, avant d’imaginer voir la propulsion électrique remplacer le moteur à combustion.
Autrement, dit, il va falloir faire avec le pétrole, qu’on l’aime ou non. Or, le Québec en possède, apparemment. Si l’objectif est véritablement la prospérité, on devrait au moins songer à exploiter les gisements, réels ou potentiels. Mais là encore, le gouvernement en place est dur à suivre.
La première ministre a elle-même reconnu, durant son discours, qu’on ne devrait pas rater l’occasion d’en profiter, dans le respect des populations et de l’environnement, a-t-elle dit en substance. Mais comme pour ses intentions en regard des redevances minières, ce flou artistique ne stimulera pas les investissements. Elle semble vraiment, elle, déterminée à mettre en valeur de ces richesses que d’autres nous envieraient. Mais son cabinet ? La mouvance plus intégriste parmi ses proches ?
Un Québec prospère, tout le monde est pour, à part les tenants de la misère durable, et il y en a. Mais il faudra s’entendre pour répondre clairement à cette question : « Tu veux ou tu veux pas ? »