4. Facebook rend-il plus impulsif?
Désireux d'en savoir davantage sur cette préférence pour les cookies au chocolat, les deux chercheurs ont réparti 88 étudiants en deux groupes. Dans le premier, ils devaient naviguer un moment sur Facebook, puis résoudre des anagrammes. Dans le second, naviguer sur CNN.com, puis, eux aussi, remettre des lettres dans l'ordre pour former des mots ou des phrases.
En fait, la subtilité était que 90% des anagrammes proposés étaient sans solution. Le but caché des expérimentateurs était de voir au bout de combien de temps les participants finiraient par laisser tomber.
Résultat? Subtil, lui aussi. Le fait de naviguer sur Facebook ou sur CNN.com, voire sur TMZ.com (le test a lui aussi été fait ultérieurement), n'a pas d'impact significatif sur notre patience, et donc sur notre impulsivité. En revanche, aller sur Facebook réduit sensiblement le self-control de ceux qui avaient en tête leurs liens avec leurs meilleurs amis Facebook. Nous sommes dès lors un peu moins concentrés sur ce que nous faisons juste après avoir consulté notre page Facebook.
5. Facebook nous fait-il plus dépenser en ligne?
Dans le même ordre d'idée, il a été demandé à 541 utilisateurs de Facebook de répondre à un sondage. Les questions portaient surtout sur leur utilisation d'Internet, et en particulier de Facebook, ainsi que sur d'autres sujets liés à ce qu'ils font quand ils ne sont pas en ligne, notamment à propos de ce qu'ils consomment et de ce qu'ils font pour être en forme.
La principale trouvaille est la suivante : après avoir été sur Facebook, on est plus porté que d'habitude à se servir de sa carte bancaire pour effectuer des achats en ligne.