Startup Festival : Le plus grand risque est de ne pas se faire remarquer

Publié le 12/07/2012 à 10:50, mis à jour le 12/07/2012 à 11:52

Startup Festival : Le plus grand risque est de ne pas se faire remarquer

Publié le 12/07/2012 à 10:50, mis à jour le 12/07/2012 à 11:52

BLOGUE. La majorité des start-ups technos devront fermer leurs portes avant d’avoir généré leur premier dollar de profit. Par conséquent, l’investisseur Dave McClure, durant sa présentation de jeudi matin à l’International Start-up Festival, a conseillé aux entrepreneurs technos de prendre de gros risques.

« N’ayez pas peur de l’échec, car vous allez probablement échouer, mais le pire qui peut vous arriver, c’est d’échouer sans qu’on vous ait remarqué », a fait valoir McClure, qui s’est fait remarquer en tant qu’entrepreneur avant de fonder l’incubateur 500 Startups.

Dave McLure a aussi invité les entrepreneurs technos qui composaient son audience à ne pas attendre avant de risquer le tout pour le tout : « Si vous avez des clients et que vous êtes profitable, vous n’aurez pas envie de tout risquer en faisant quelque chose d’innovateur », a-t-il insisté.

Pour Dave McClure, se faire remarquer n’est pas une fin en soi, mais le seul moyen d’avoir assez d’utilisateurs pour comprendre les besoins de son public cible : « Même si les gens vous détestent, ça veut dire qu’ils ont pris la peine de vous le faire savoir, et qu’il y a une partie de votre produit qu’ils aiment ou qui les intéresse. Vous pouvez donc améliorer votre produit à partir de là », conclut Dave McClure.

 

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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