BlackBerry PlayBook : la tablette idéale... sans les applications idéales

Publié le 28/04/2011 à 09:19, mis à jour le 28/04/2011 à 11:54

BlackBerry PlayBook : la tablette idéale... sans les applications idéales

Publié le 28/04/2011 à 09:19, mis à jour le 28/04/2011 à 11:54

Malgré l’efficacité de son interface tactile, la PlayBook est dotée de quatre boutons physiques, dont deux servent à ajuster le volume sonore, un atout pour quiconque étant susceptible de devoir baisser le son rapidement, durant une conférence, par exemple. Un autre bouton, dont je n’ai pas eu besoin, permet de faire pause lorsqu’on est en train d’écouter de la musique ou de regarder une vidéo. Finalement, le dernier bouton, qui permet d’allumer et d’éteindre la tablette, est si petit qu’après l’avoir pressé, je me suis plusieurs fois demandé si mon doigt n’était pas trop gros pour l’enfoncer. Je me suis d’autant plus posé la question que la tablette met quelques secondes avant de s’éteindre ou de s’allumer. Bref, si ce dernier bouton fonctionne correctement, il va s’en dire qu’il aurait pu être mieux conçu.

Dotée d’un microphone, de haut-parleurs relativement puissants pour une tablette, et de deux appareils photo (3 mégapixels à l’avant, 6 mégapixels à l’arrière), la PlayBook a tout ce qu’il lui faut pour être utilisée comme support pour la téléconférence. Bien entendu, il est possible de prendre des photos et de tourner des vidéos avec les objectifs avant et arrière. La possibilité d’utiliser l’objectif avant, dont la résolution n’est que de 3 mégapixels, permet ainsi aux couples de se prendre en photo devant un monument, par exemple, sans devoir confier leur précieuse tablette à un inconnu. Pour retourner aux usages professionnels, mentionnons également la présence d’une application préinstallée faisant office de dictaphone, pour prendre des notes vocales.

Une bonne trousse de départ préinstallée

Du côté des applications préinstallées, les concepteurs de la PlayBook livrent une petite trousse d’applications solides. Les trois applications bureautiques, compatibles avec leur homologue respectif de la suite Office, sont très pratiques. Ainsi, Word To Go (Word), Sheet To Go (Excel) et Slideshow To Go (PowerPoint) sont des applications, quoiqu’aux fonctionnalités limitées, très simples d’utilisation. Le dernier, qui permet d’ouvrir des documents PowerPoint, pourrait aussi servir pour faire des présentations, puisque la PlayBook, outre son port USB, dispose d’une sortie HDMI.

De plus, notons la présence d’une version d’Adobe Reader adaptée spécialement pour la PlayBook dont l’interface est, étonnamment, beaucoup plus conviviale que dans sa version originale pour PC. L’application qui fait office de calculatrice, quoique ce soit un détail, est très solide, se décline en version scientifique, et enregistre les dernières équations effectuées.

Comme plusieurs l’ont déploré, la PlayBook ne dispose pas d’une application de courriel BlackBerry. Les propriétaires de BlackBerry pourront toutefois utiliser l’application BlackBerry Bridge pour bénéficier de l’interface de courriel propre aux BlackBerry. Cependant, un téléphone BlackBerry doit pour ce faire demeurer à proximité de la tablette, puisque BlackBerry Bridge passe par la fréquence Blutooth pour connecter la tablette au téléphone. Étant un utilisateur de Gmail, le service de courriels hébergé de Google, cette « lacune » n’en était pas une pour moi, et ce, d’autant moins que Gmail est très facile d’utilisation dans le navigateur Internet très solide qui vient avec la PlayBook.

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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