Deux détaillants en croissance
Le titre du détaillant de vêtements sports Foot Locker (NY, FL, 41,30 $US), qui exploite notamment la chaîne de boutiques au Québec, est sur la liste des actions peu chères de Value Line. Il se négocie à 15 fois le bénéfice prévu. Ce n'est pas une aubaine à première vue, mais la croissance anticipée des bénéfices du détaillant est supérieure à celle du S&P 500 en 2014 et en 2015 (9,4 % par rapport à 8,3 % en 2014, et 11 % comparativement à 9,6 % en 2015).
On porterait aussi attention à Macy's (NY, M, 57,19 $ US), un des plus importants exploitants de grands magasins aux États-Unis, qui se négocie à 13 fois le bénéfice prévu, tandis que celui-ci devrait croître de plus de 12 % cette année. Et d'un autre 12 % l'an prochain.
Porteurs, les constructeurs
Grâce à la reprise économique, le secteur de la construction devrait à un moment appuyer davantage sur l'accélérateur.
C'est un de nos thèmes préférés. Il se construit actuellement autour de 900 000 à 950 000 unités de logements par année aux États-Unis. La moyenne historique est d'environ 1,4 million. Or, une moyenne est faite pour être atteinte. La seule question dans notre esprit est combien de temps il faudra avant que le phénomène ne s'enclenche. Plus le temps passe, plus il sera fort.
Il y a ici quelques noms possibles.
- DR Horton (NY, DHI, 23,79 $ US). Le plus important constructeur de maisons aux États-Unis. Il est présent dans 27 États. Le titre se négocie à 14 fois le bénéfice attendu. Le consensus anticipe une progression de 25 % du bénéfice cette année et de près de 23 % l'an prochain. Nettement plus que la croissance des bénéfices du marché en général (8,3 % et 9,6 %).
- Meritage Home (NY, MTH, 47,55 $ US). Un designer et constructeur de l'ouest du pays. Le titre se négocie à 12,8 fois le bénéfice de 2014. La croissance prévue des bénéfices est de 19 % cette année et de 21 % l'an prochain.
- Ryland Group (NY, RYL, 45,80 $ US). Surtout présent dans l'est et le sud des États-Unis. Le titre se négocie à 14 fois le bénéfice anticipé, mais les analystes prévoient un rebond de 30 % sur deux ans.
Évidemment, le secteur de la construction est cyclique. Certains soutiendront que les multiples devraient en conséquence toujours être plus faibles que celui du marché en général. D'accord avec cette affirmation si on est en fin de cycle. Au début et au milieu de ce que certains considèrent comme un supercycle, cependant, il n'y a pas de mal à avoir des multiples alignés sur ceux du marché. Or, nous sommes plutôt en début de cycle.
Si la Caisse a raison, la construction devrait bien faire au cours des prochaines années.
Grâce à la reprise économique, le secteur de la construction devrait à un moment appuyer davantage sur l'accélérateur.