En conclusion
Un constat général et un développement à surveiller.
- Plus de compétition est sur le point d'arriver en sol québécois, ce qui sera favorable aux consommateurs. Il faudra cependant probablement quelques années avant que celle-ci ne se fasse sentir, le temps que l'on convertisse suffisamment de Walmart. Dans le contexte actuel, le géant ne donne pas l'impression de vouloir lancer ici une guerre de prix d'aussi forte ampleur que celle qu'il avait lancé aux États-Unis. Si on était Metro, on grimacerait, mais on ne tremblerait pas.
-Il sera aussi intéressant de suivre le dossier de la syndicalisation chez Walmart. Quelques fois déjà le fer a été croisé, notamment à Jonquière et Saint-Hyacinthe. C'était à une époque où l'entreprise agissait uniquement dans l'arène du détail. Elle ajoute maintenant entre 30 et 40% d'employés à son effectif par magasin et entre dans un secteur assez fortement syndiqué. Il ne serait pas étonnant de voir un peu de maraudage des centrales auprès des associés de Mascouche et Laval leur faisant valoir qu'ailleurs, des camarades ont de meilleures conditions qu'eux.