Une façon de dire qu'il y a au moins 75% de chances que Rite Aid ne soit forcée de partiellement ou totalement vendre son réseau de 4 800 établissements.
Financièrement, Jean Coutu est bien positionnée pour participer à une nouvelle course. Le groupe n'a que très peu de dette. Rite Aid lui a payé 2,3 G US en argent lors de l'acquisition d'Eckerd, ce qui a permis le remboursement de l’emprunt initial.
En plus, elle possède maintenant Pro Doc, ce manufacturier générique de Laval, dont les produits, après être rentrés dans le réseau québécois (*) pourrait alors peut-être prendre le chemin d'un nouveau réseau américain, donnant ainsi un effet de levier que d'autres n'ont pas (c'est plus difficile d'avoir le même plan de match avec Rite Aid, parce que Coutu n’est pas en position de contrôle).
Assurément ?
Assurément le scénario que monsieur Coutu voit se déployer?
Certainement pas. Nettement cependant un scénario que l'on n'écarterait plus.
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* Les pharmaciens du Groupe Jean Coutu ne sont pas tenus d'acheter les produits de Pro Doc.