Tony Dwyer, stratège américain de Canaccord Genuity, tient ses clients informés de la trajectoire à court terme de la Bourse, car il avait prédit que le S&P 500 revisiterait le creux de 1866 du 25 août, avant de rebondir.

Son guide : les mouvements de repli et de rebond de 2011 auxquels le S&P 500 se colle toujours presque parfaitement, jusqu’à maintenant.

Ces mouvements de repli violent et de récupération s’apparentent aussi à ce qui à ce qui avait été observé lors des «flash-crash» de 1987 et de 1998, rappelle le stratège quantitatif, soit des périodes de spasmes boursiers, hors des périodes de récession.

Tactiquement, M. Dwyer ne croit pas que le creux récent du 28 septembre, de 1868 constitue le véritable test du plancher de 1866 du 25 août.

«On ne compte que 22 jours entre le creux du 24 aout et celui du 28 septembre, alors qu’en moyenne il a fallu au moins 27 jours au S&P 500 pour re-visiter le creux du flash-crash, avant de rebondir à de nouveaux sommets, lors des replis violents de 1987, 1998 et 2011», fait-t-il valoir.

Des dommages à réparer

À son avis, le processus requerra un peu plus de temps afin de réparer tous les dommages techniques infligés à l’indice et aux investisseurs au mois d’août.

«Si le S&P 500 continue de répliquer le repli et le rebond de 2011, comme nous le croyons, l’indice testera à nouveau le creux de 1866 du mois d’août, avant de rebondir à la fin de l’année», ajoute-t-l.

Déjà, après cinq jours de rebond cumulant un gain 6%, le S&P 500 semble manquer de souffle. L’indice est techniquement dans une situation de «surachat», mentionne-t-il.

«Si l’indice réussi à préserver ses gains récents malgré la situation de «surachat», au cours des prochains jours c’est que le rebond aurait déjà commencé», dit-il, bien que ce ne soit pas son opinion.

Le pessimisme est de bon augure