(Photo: Blomberg)
Les 10 titres de la stratégie des « chiens du Dow » ont donné un bon rendement depuis le début de l’année.
Mieux connue sous son vocable anglais « Dogs of the Dow », cette méthode consiste à acheter au début de chaque année, en parts égales, les 10 titres de l'indice des 30 industrielles Dow Jones affichant le rendement de dividende le plus élevé, en pourcentage..
La recette est simple : l’investisseur se procure ainsi des sociétés en principe solides (des chefs de file faisant partie du Dow Jones), à un moment où leurs titres sont relativement boudés (un dividende élevé, mais un cours affaibli).
À chaque début d'année, l’investisseur revend les titres qui ne font plus partie des 10 « chiens » pour les remplacer par les nouveaux choix et ainsi de suite.
Selon le site Dogs of the Dow (dogsofthedow.com), cette technique aurait procuré un rendement annuel de 17,7 % depuis 1973.
Qu’en est-il à mi-année ? Les 10 Dogs of the Dow se sont appréciées en moyenne de 5,7 %, soit plus de deux fois le rendement de 2 % de l’indice Dow Jones et un rendement similaire à celui de 6,1 % de l’indice élargi S&P 500.
Les autres 20 titres du Dow Jones ont gagné seulement 1,8 %, fait remarquer Bespoke Investment Group.
La pharmaceutique Merck (NY, MRK), le fabricant de puces Intel (Nasdaq, INTC), le fournisseur d’équipements de réseaux Cisco Systems (Nasdaq, CSCO) et le doyen de l’informatique Microsoft (Nasdaq, MSFT) ont tous gagné plus de 10 % depuis le début de l’année.
Le pire titre parmi les 10 Dogs : General Electric (NY, GE) a perdu 5,9 %. Le conglomérat industriel qui vient pourtant de conclure son plus gros achat, la division d’énergie de la française Alstom, pour 17 milliards de dollars.
« Dire qu’il y a 10-20 ans, les Intel, Microsoft et Cisco de ce monde ne versaient aucun dividende. Aujourd’hui, ce sont les meilleurs contributeurs à la stratégie du Dogs of the Dow », fait remarquer l’équipe de Bespoke.
En revanche, des titres que l’on associerait plus naturellement aux Dogs traditionnels, les Procter & Gamble (NY, PG), Wal-Mart (NY, WMT) et JP Morgan (NY, JPM) ont tous trois baissé, depuis le début de 2014.
« Il semble qu’il soit plus difficile qu’avant pour une société non cyclique versant un dividende de moins de 3 % d’attirer l’attention face à des titres de technologie qui procurent un dividende de plus de 3 % dasn l’environnement actuel de faibles taux », ajoute Bespoke.
Voici le portrait à mi-année :
Intel + 18,9 %
Merck + 16,0 %
Microsoft + 12,0 %
Cisco Systems + 10,6 %
Chevron + 4,3 %
AT&T + 0,8 %
McDonald’s + 3,9 %
Verizon - 0,3 %
Pfizer - 3,0 %
General Electric - 5,9 %
