BLOGUE. En 2011, l’assureur Allianz a remboursé 2,2G$ à ses assurés pour cause de catastrophes naturelles. Le remboursement le plus important de son histoire relié aux catastrophes naturelles.
L’an dernier, Intel a perdu 1G$ en revenu tandis que l’industrie automobile japonaise, elle, s’attend à perdre 450M$ en profits. Pourquoi? Parce leurs fournisseurs thaïlandais ont interrompu la production pendant les inondations qui ont affecté leur région. Quand au prix du maïs et du soya, il a grimpé de façon vertigineuse suite à différents épisodes de sécheresse. Ce qui a affecté les coûts de production et d’approvisionnement de nombreuses entreprises.
Les pdg constatent « à la dure » les conséquences des changements climatiques. Parce qu’il fait trop chaud ou trop froid, qu’il pleut trop ou pas assez, les entreprises éprouvent des difficultés à s’approvisionner ou à livrer leurs marchandises. Plus du tiers (37%) des pdg voient le risque physique « réel et actuel » associé aux températures extrêmes et aux catastrophes . En 2010, à peine 10% des dirigeants reconnaissaient l’existence de cette menace.
Près de 4/5 ( 81%) dirigeant a identifié les risques que les changements climatiques créent pour la bonne marche de leurs activités, le fonctionnement de leur chaîne d’approvisionnement et leur planification en général. L’an dernier, ils étaient 78% à l’avoir fait.
Ces informations sont tirées du « Carbon Disclosure Project Project Global 500 Report » de PWC, une enquête réalisée auprès des 500 plus grandes entreprises internationales. On leur a demandé de quelle façon les changements climatiques influencent leur entreprise.
Que font-elles, concrètement, pour gérer – réduire - le risque associé aux changements climatiques ?
