Les cinq pires pdg de 2012

Publié le 19/12/2012 à 08:45, mis à jour le 20/12/2012 à 14:11

Les cinq pires pdg de 2012

Publié le 19/12/2012 à 08:45, mis à jour le 20/12/2012 à 14:11

Par Diane Bérard

BLOGUE. L’année s’achève, allons-y d’une rétrospective. Je vous propose celle des pires dirigeants de 2012. À quoi reconnaît-on un mauvais pdg ?

La réponse varie selon que vous êtes un employé, un actionnaire, un client, un fournisseur, un concurrent, un activiste ou un citoyen qui réside aux alentours de l’entreprise… ou un professeur.

Voici la liste de Sydney Finkelstein, professeur de stratégie et de leadership à la Tuck School of Business du Darmouth College et auteur de « Why smart executives fail », telle que publiée dans le Washington Post.

On y trouve quatre hommes et une femme. Deux venus du secteur techno, un de l’univers financier et deux issus des produits aux consommateurs. Ces pdg, du pire au moins pire, sont :

1-Brian Dunn, Best Buy

2-Aubrey McClendon, Chesapeake Energy ;

3-Andrea Jung, Avon ;

4-Mark Pinkus, Zynga ;

5- Rodrigo Rotia, Bankia

Parmi ce que Sydney Finkelstein leur reproche :

1-le manque de vision :

-couper les coûts plutôt que d’améliorer le service à la clientèle (Brian Dunn, Best Buy) ;

-racheter constamment des actions pour en soutenir le prix sans corriger la stratégie défaillante de l’entreprise, véritable cause de la chute du titre (Brian Dunn, Best Buy)

-dépendance à un réseau de distribution unique (Facebook) qui a fragilisé l’entreprise (Mark Pincus, Zynga)

2-la malhonnêteté :

utiliser l’argent de l’entreprise comme s’il s’agissait du sien (Aubrey McGlendon, Chesapeake Energy) ;

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