BLOGUE D’abord, il y eu le 99%. Un groupe qui, comme son nom l’indique, désigne la majorité de la population. C’est-à-dire ceux qui ne sont pas “riches”.
Ce chiffre de 99% c’est un coup de marketing, bien sûr. Une façon “punchy” de mettre en évidence la captation de la richesse par une élite.
Dans les faits, ce 99% n’existe pas. La définition de la richesse, celle qui selon le 99% relève de l’exagération, de l’abus et du superflu, n’existe pas.
À partir de quel niveau de revenu appartient-on au groupe des 1%?
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Est-ce uniquement une question de revenu ou est-il aussi question de la façon dont on l’a gagné?
Un entrepreneur est-il moins membre du 1% qu’un pdg parce qu’il a lui-même construit son entreprise? Certaines professions “méritent-elles” plus leur richesse que d’autres? Tolère-t-on mieux certains types de richesses que d’autres?
Le 1% a bien sûr réagi au mouvement du 99%. Certains par la colère, d’autres en se rendant directement à Zuccotti Park pour discuter, d’autres, enfin, on exprimé une certaine sympathie face ce mouvement d'indignation.
Un autre groupe se joint désormais à la mêlée: les 53%. Mouvement né à la mi-octobre chez les conservateurs américains, il évoque la proportion d’Américains qui paie des impôts. On estime en effet que 47% des citoyens des États-Unis ne paient pas d’impôts.
Les 53% ne s’en prennent non pas au 1%. Ils visent les 99%. À leurs yeux, “ces chômeurs doivent cesser de se lamenter et se trouver du boulot”. Le 53% affirme que ses taxes font vivre le 99%.
Évidemment, nous avons ici un petit problème statistique: 53% + 99% + 1% ne fait pas 100%...
Et comme si tout cela n’était pas suffisamment complexe, dans certains États américains, comme la Californie, on assiste à un match du groupe des 99% contre… le groupe des 99%... à moins que ce ne soit les 53% contre les 53%...