Blogue. La forte baisse des principaux indices boursiers la semaine dernière m’a poussé à jeter un œil à leur performance récente. Il est facile de comprendre le comportement des indices nord-américains. Par contre, le marché chinois envoie des signaux difficiles à interpréter.

Ainsi, l’indice de la Bourse de Shanghai (le Shanghai Composite) a atteint un sommet en novembre 2009. Ce qui veut dire qu’il sous-performe nos indices au Canada et aux Etats-Unis depuis cinq mois.

Il faut dire que cette bourse avait atteint son creux bien avant nos marchés, soit en octobre 2008, cinq mois avant le creux des indices nord-américains.

Toutefois, depuis son sommet de novembre, l’indice Shanghai a perdu 21 % en date du 10 mai. C’est nettement supérieur aux corrections ici.

Vous direz que la bourse chinoise avait progressé davantage, avec une hausse de 102 % en 13 mois. Mais ce n’est pas tant que ça lorsqu’on sait par exemple que le Nasdaq a gagné 99 % de mars 2009 à son sommet d’avril 2010.

En fait, si vous observez la bourse chinoise depuis deux ans, vous voyez un sommet en août 2009 à 3478 points et quelques jours plus tard, soit le 1er septembre l’indice avait perdu 24 % avant de rebondir jusqu’au sommet de novembre. Ce dernier sommet n’a pas franchi celui d’août.

De plus, la bourse chinoise n’a pratiquement pas réagi au plan européen contrairement à la plupart des indices boursiers dans le monde.

J’ai de la misère à m’expliquer la performance de la Bourse chinoise. Il est évident que les investisseurs évitent ce marché alors que les autorités en Chine prennent des mesures pour ralentir la croissance économique.

Mais je demeure perplexe devant ce qui se passe à la Bourse chinoise.

Qu’en pensez-vous ?

Bernard Mooney