Disette pharmaceutique

Publié le 04/01/2011 à 09:38

Disette pharmaceutique

Publié le 04/01/2011 à 09:38

Blogue. 2010 fut une autre année difficile pour le grand secteur pharmaceutique.

À la Bourse, le secteur de la santé aux États-Unis a été le moins performant, avec un rendement de presque 10% inférieur à celui du S&P 500. Et les titres pharmaceutiques n’ont pas fait mieux.

Pfizer par exemple a fini l’année avec une perte de 0,50$US à 17,51$US; Merck a aussi perdu 0,50$US à 36$US; Eli Lilly a perdu 0,67$US à 35,04$US.

Voilà une performance vraiment décevante en plein milieu d’un marché haussier, performance que les dividendes sont loin de combler. De plus, et c’est probablement ce qui est le plus douloureux pour les actionnaires de ces sociétés, cette mauvaise performance se répète pratiquement année après année depuis plus de 10 ans.

À la racine des problèmes du secteur pharmaceutique, il faut mentionner la productivité de leur recherche et développement. Ainsi, la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé un maigre 21 nouveaux médicaments en 2010. Cela se compare à 25 en 2009 et 24 en 2008, toutes des années de vaches maigres (2007 avait été encore pire avec 18). 

En plus, plusieurs de ces nouveaux médicaments proviennent de sociétés biotechnologiques comme Amgen et Genentech.

Ce qui signifie que les actionnaires des pharmaceutiques ont peu de rendements des nombreux milliards de dollars investis chaque année pour développer de nouveaux produits.

Bernard Mooney

 

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