La caisse de retraite ontarienne utilise donc comme porte de sortie l'analyse de KPMG qui soutient que dans les conditions, BCE ne serait plus solvable.
L'ex géante des télécoms retrouve sa liberté... mais des tonnes de questions surgissent de partout.
- Les pénalités prévues dans l'entente défunte s'élèvent à plus d'un milliard de dollars, mais est-ce que Teachers va invoquer des conditions particulières pour ne pas payer ?
- BCE va-t-elle tenter de se faire pardonner par ses actionnaires qui vienent de perdre une fortune en versant un dividende spécial (ou tout au moins en réinstallant l'ancien, qui avait été suspendu) ?
- Qu'arrive-t-il du méga campus de l'Île des Soeurs, où on avait déjà commencé à louer des espaces à d'autres occupants parce que l'effectif de Bell ne suffisait plus à le remplir ?
- Y aura-t-il d'autres prétendants ? Est-ce que Telus pourrait revenir dans le portrait ? Ces temps-ci, il n'est pas particulièrement facile de lever du capital pour de gros achats...
- Et est-ce que BCE, avec George Cope à la barre (un ancien de Telus, incidemment), est capable de se relancer et de repartir à l'offensive pour regagner la faveur des consommateurs après un long sommeil, et maintenant que la compétition est plus costaude que jamais ?
Etc. etc. etc.
Grosse commande... en pleine crise.
René Vézina : Qu'est-ce qu'on fait avec BCE ?
Publié le 11/12/2008 à 00:00
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