La baisse s'élèvera à 8,3% en Amérique du Nord (-8,7% aux États-Unis), en raison notamment de l'absence de grands événements sportifs ou politiques qui avaient soutenu le marché en 2008.
«Depuis nos prévisions de décembre, la situation du marché mondial de la publicité s'est nettement détériorée», notent les experts de ZenithOptimedia.
Ainsi, la télévision demeurera le média le plus prisé des annonceurs, et sa part de marché passera de 38,1 à 38,6%. Mais, le volume de ses recettes publicitaires diminuera de 5,5%, et les chaînes de télévision en pâtiront.
Le Web plutôt que le papier
La presse écrite sera le média qui souffrira le plus de la crise, avec une chute des revenus publicitaires de 12%. La raison ? «Les lecteurs préfèrent de plus en plus le Web au papier», avancent les experts.
De fait, Internet va, lui, voir ses revenus publicitaires croîtrent en 2009, à hauteur de 8,6%. En 2008, la progression avait été de 21%...
L’horizon semble se dégager dans les années à venir. «À ce stade, nous prévoyons une croissance des dépenses publicitaires mondiales de 1,5% en 2010, puis de 4,5% en 2011, mais ces prévisions seront révisées à la lumière de nouvelles informations», estiment les experts.
Avec AFP et Reuters.