Le pétrole fait du yo-yo à New York

Publié le 28/07/2009 à 00:00

Le pétrole fait du yo-yo à New York

Publié le 28/07/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker

D’un seul coup, le baril de pétrole brut s’est mis à chuter ce matin au Nymex, après l’annonce de statistiques américaines révélant une rechute du moral des consommateurs américains. En fin de matinée, le baril perdait 2,4%, à 66,77 dollars américains.

C’est que les Américains sont de plus en plus pessimistes. L’indice de confiance des consommateurs américains a reculé de 2,7 points, à 46,6 points, selon le Conference Board.

Le sous-indice de la situation présente a lui aussi diminué, passant en un mois de 25 à 23,4 points. Celui des attentes des consommateurs également, passant de 65,5 à 62 points.

Fini donc le sursaut d'optimisme du printemps. Le moral des Américains semble redégringoler cet été. Cela peut notamment être attribuable à la fdégradation du marché de l'emploi aux Etats-Unis, le nombre de nouveaux chômeurs ne cessant de croître, semaine après semaine.

Vers un rebond du prix du pétrole ?

Dans l'après-midi, le prix du baril de pétrole brut reprenait du mieux, en repassant la barre des 67 dollars, soit 67,26 dollars américains (-1,68%).

Pourquoi? Vraisemblablement en raison d'une autre nouvelle : la consommation mondiale de pétrole devrait augmenter de 1,1% d'ici 2010, et ce pour la première fois depuis deux ans, selon Reuters.

La demande de pétrole augmenterait de 900 000 barils par jour, à 84,9 millions de barils par jour. Or, la demande mondiale a dégringolé de 2,5% depuis le sommet de 86,2 millions de barils par jour enregistré en 2007.

Cette chute de la demande mondiale s'est accompagnée de l'effondreement du prix du pétrole. Rappelons-nous du record de 147 dollars américains de juillet 2008, ainsi que du plongeon jusqu'à 35 dollars américains en février dernier...

À la une

Les bénéfices de Gildan en baisse de près de 20% au 1T

L’entreprise est dans une querelle avec certains de ses principaux actionnaires pour savoir qui devrait diriger Gildan.

L’ancien patron de Gildan a obtenu 10M$US au cours des trois dernières années

Le CA de Gildan l’accuse d’avoir «considérablement réduit» son implication quotidienne dans la gestion de la société.

Gildan: le PDG, Vince Tyra, dévoile sa stratégie de croissance

Il a fait le point lundi pour les investisseurs trois mois après avoir pris les rênes de l'entreprise.