Earl Jones: ce n'était pas une question d'éthique

Publié le 15/01/2010 à 13:59

Earl Jones: ce n'était pas une question d'éthique

Publié le 15/01/2010 à 13:59

Tout au long de l’année dernière les médias et plusieurs personnes que je rencontrais me disaient : « Earl Jones, quel manque d’éthique …»… ce à quoi je répondais immanquablement : « Earl Jones n’a pas manqué d’éthique, il a enfreint la loi, c’est un criminel », ce qui est très différent…

Le seul lien d’Earl Jones avec l’éthique est possiblement celui d’avoir plaidé coupable aujourd'hui, évitant ainsi un couteux procès à l’État qui paie déjà chèrement ses frasques.

De plus, ayant plaidé coupable aux accusations devant lui, Jones évitera la lourde tâche d’avoir à justifier l’injustifiable ou de tenter d’expliquer l’inexplicable.

Jones a-t-il été soudainement été frappé par la grâce qui lui a suggéré de plaider coupable? Je ne crois pas. A-t-il été saisi de remords? N’en croyez rien non plus. S’il a plaidé coupable, c’est simplement que la preuve était accablante et qu’il ne pouvait faire autrement.

Reste à souhaiter que la peine qui sera prononcée le 15 février soit exemplaire et dissuasive afin de tenter d’éviter la répétition de telles histoires.

À la une

Compétitivité: Biden pourrait aider nos entreprises

ANALYSE. S'il est réélu, Biden veut porter le taux d'impôt des sociétés de 21 à 28%, alors qu'il est de 15% au Canada.

Et si les Américains changeaient d’avis?

26/04/2024 | John Plassard

EXPERT INVITÉ. Environ 4 électeurs sur 10 âgés de 18 à 34 ans déclarent qu’ils pourraient changer leur vote.

L’inflation rebondit en mars aux États-Unis

Mis à jour le 26/04/2024 | AFP

L’inflation est repartie à la hausse en mars aux États-Unis, à 2,7% sur un an contre 2,5% en février.